- Paye ta journée de merde Aria.
22:50
- (toque et rentre)
- (sors de la salle de bain et la regarde) On vous a jamais appris à attendre le "vous pouvez entrer" pour rentrer ?
- Le couvre-feu va avoir lieu dans 10 minutes. Alors ne sort plus de ta chambre à partir de maintenant.
- (Parle doucement) Pour voir ta gueule sa sa risque pas...
- Pardon ?
- Hein ? (détourne le regard) Je parle toute seule, ouais je suis peut-être folle. dites vous dans votre tête.
- Bonne nuit Aria. (ferme la porte)
- (ris)
Je ferme à clés ma porte après son départ et retourne dans ma salle de bain pour finir de me débarbouiller. Je m'attache les cheveux et sors en éteignant la lumière. Je fis de même pour la lumière de mon dortoir et allume une petite bougie, posée sur mon bureau pour m'éclairer un minimum.
- (regarde l'heure sur la montre) Encore 7 minutes.
Je m'installe déjà contre mon mur en attendant qu'il commence.
23:00 [COUVRE-FEU]
Je vis du dessous de ma porte, que toutes les lumières du couloir s'éteignent. Sans plus attendre, je commence à entendre une petite mélodie se faire entendre. Je m'installe dos à mon mur et ferme les yeux.
- (applaudis doucement)
- Alors ? Comment tu as trouvée ?
- Très doux, j'ai vraiment aimée.
- Merci... Sa me fait vraiment plaisir.
- (souris)
- Je trouve sa tellement bête leur manière de fonctionner ici... Nous sommes voisins de chambre, par contre, les filles et les garçons ne doivent pas se mélanger.. Je trouve sa tellement débiles. On se croirait en prison.
- Ils ont peur qu'on fasse des trucs louches très certainement (ris)
- (ris à son tour) Je pense ouais. Mais bon. (Bruit posant sa guitare) Et toi alors ? La dernière fois, quand je t'es demandé pourquoi est tu venu ici, tu t'es énervée comme braquée et pas de chance, tes tombés sur le voisin le plus chiant du foyer je pense (ris doucement)
- (reste silencieuse et baisse légèrement la tête)
- Je suis quelqu'un de très curieux alors... Pas de bol, mais j'aimerais bien savoir
- Et tu crois que parce que tu est curieux je vais te dévoiler ma vie comme sa ?
- Tu veut que je commence ? Peut-être qu'après tu auras envie de me dévoiler ton "passé" aussi.
- (reste silencieuse)
- Bon. Moi si je suis arrivée ici, c'est que du jour au lendemain, j'ai perdu mes amis avec qui je vivais en colocations et du coup bah j'ai perdu mon "appart" comme sa. Je me suis retrouvée je crois, 2-3 mois dans la rue et quand j'ai voulu chercher un boulot bah, on ma clairement dit que sans appart, je peut pas travailler.
- Tu as voulu travailler dans quoi ?
- Tu vois, je t'avais dit que tu allais t'intéresser aussi
- (souris sans rien dire)
- J'ai voulu travailler dans tout ce qui est art.
- Oh, cool ! Jamais dans la musique ?
- Non, je chante et compose par pur plaisir personnel mais en vivre, en faire mon métier, ce n'est pas ce qui m'intéresse. Alors oui, avant, je chantais dans la rue en espoir de me faire un peu de sous mais, j'avais de quoi manger avec sa mais, rien de plus quoi.
- Hmm.
- Je crois que si j'aurais pas gagner de sous comme sa, j'aurais mangé ma guitare.
- (ris) Tes con.
- On me le dit souvent je sais. Et toi donc ? Tu veut bien me raconter pourquoi tu est la ? Pas obligée en détail mais la raison ?
- (soupir) Bah.. Avant, j'habitais seule mais comme toi, j'ai perdu mon travail, bon sa a pas été un travail très stable non plus mais, j'avais de quoi vivre. Et j'ai tout perdu comme sa. Voilà pourquoi je suis la en gros.
- C'est toi qui est venu de ton plein gré ou comme moi ils ont venu te chercher dans la rue pour te mettre ici ?
- Non c'est moi qui suis venu. Parce que, je ne voulais pas être à la rue comme toi pendant des mois. Alors je suis venue toute seule pour avoir un toit et avoir de quoi mangée. De quoi vivre quoi.
- Ouais. Et tu t'appelle Aria, c'est sa ?
- (ris) C'est que maintenant que tu me le demande
- J'en déduit que c'est sa, comme un surveillant à crier sa quand je t'es "parlé" toute à l'heure.
- Ouais, c'est bien sa.
- Attend je reviens.
- Je t'attend.
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Through The Walls
FanfictionChaque soir, sa guitare résonnant à travers le murs, sa mélodie si douce, Sans savoir qui se cachait derrière.