Chapitre 12

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HEY. Oui, cette suite intervient beaucoup trop tard. On va dire que ce n'est pas grave et que tout va bien dans le meilleur des mondes. 

Si (sait-on jamais) tu avais commencé cette histoire il y a 1000 ans (ou presque) et que tu es encore là (incroyable) sache que j'ai fait quelques petits changements, et pour t'éviter de tout relire, les voici : 

- Archibald n'est plus le père de Théophane, mais son frère jumeau, disparu depuis trois ans et mort ou pas mort, suspens. 

- L'action se passe à Lille et non plus à Paris, parce que j'en maîtrise quand même un peu mieux la carthographie.

Hormis ça : 

- Théophane est toujours un boulet 

- Maya est toujours badass 

- Erika est toujours morte 

- Le Centre est toujours détruit. 

Et si vraiment tu ne te souviens de rien, résumé en 10 secondes : Théophane est  un opportuniste égoïste qui intègre (grâce à la renommée de son frère Archibald) la Protection, une sorte de commandement d'élite censé débarrasser la ville de ses aliens. Problème : Théophane est nul, il n'a aucun talent pour tuer des aliens, et Maya, sa tutrice, le sait bien. Autre problème : Maya vient d'apprendre à Théophane que le Centre (là où vivent les Protecteurs) a été détruit par des aliens, et que le gros de leurs effectifs sont morts (quelle tragédie, que de rebondissements dans cette histoire). Ils prennent donc la direction du métro, où les Protecteurs survivants se sont rassemblés. Et voilà, nous en sommes là. Bisous <3 

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« Les aliens sont ovipares, explique Maya. Ils pondent des œufs qu'ils cachent en profondeur. Dans la terre, ou dans les métros, par exemple. L'œuf éclot au bout de trois semaines et le bébé alien cherche à remonter à la surface. S'il n'y arrive pas, il meurt. Les aliens ne supportent pas de ne pas être à l'air libre. »

Maya se tourne vers nous avec un regard réprobateur :

« Mais vous le saviez, non ? Puisque vous avez lu le Traité de l'aliénologie ? »

Je secoue la tête, et Cindy m'imite. Maya soupire.

« Eh bien, essayez de retenir ça. C'est parce que des petits aliens affamés envahissaient les métros que le gouvernement les a fermés. Et aussi parce qu'il n'y avait plus personne pour gérer le réseau. Mais pour les Protecteurs, les œufs d'aliens ne représentent aucun danger. »

Maya soupire, avant d'ajouter :

« Enfin, pour des Protecteurs doués. »

D'un commun accord, Cindy et moi décidons d'ignorer la pique.

Nous restons tous trois silencieux jusqu'à ce qu'un métro s'arrête devant nous. Les portes automatiques s'ouvrent en tremblotant. Nous nous asseyons sur les sièges, sauf Maya, qui préfère rester debout, la main posée sur son revolver.

Nous sommes seuls dans le compartiment. Je me raidis sur mon siège lorsque le métro démarre. C'est la première fois que je monte dans l'un d'entre eux. J'ai déjà vu des images, bien entendu, mais j'ai toujours cru que le métro était un privilège des gens d'Avant. Privilège auquel je ne pourrais jamais goûter à cause de leur fermeture, peu après l'invasion.

« Comment la Protection a t-elle pu garder ça secret ?, je demande, en regardant le tunnel défiler.

- Les métros ont bel et bien cessé de fonctionner pendant quelques années. Je ne sais pas si c'est le cas dans les autres villes, mais en tout cas, à Lille, ils ont été fermés au public. De nombreux arrêts ont été endommagés. Mais certaines stations sont restées à peu près intactes. Il y a quelques année_s, quand le nombre et la dangerosité des aliens a augmenté, Monsieur Thilliers a demandé à nos ingénieurs de remettre le réseau en état. Au cas où la Protection en aurait besoin.

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