Drago Malfoy

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Quand Harry se réveilla, il trouva la maison étrangement calme. Il ne savait plus trop se qu'il avait fait en rentrant et se rendit compte qu'il était dans sa chambre. Il avait dû s'y endormir épuisé il y a quelques heures et entendit Ron ronfler un peu plus loins dans son propre lit.
Tout en remettant ses lunettes, Harry tomba sur la lettre de Dudley qu'il avait oublié d'ouvrir.

Harry,
Tu veux ma peau ! Ton piaffe à faillit réveiller tout le quartier ! D'ailleurs ça a réveillé maman et tu ne croiras jamais se qu'il s'est passé...
Elle a ouvert la porte de ma chambre alors que j'étais en train d'essayer de le faire taire et elle l'a vu, Harry ! Et là... RIEN. Elle n'a rien dit. J'ai même cru qu'elle avait sourit mais je pense que je vais un peu loin en interprétation...
Outre ce fait digne de ton monde, tu vas me prendre pour un fou mais ta proposition m'intéresse... Étais-tu réellement sérieux ou je vais recevoir en réponse que c'était un canular ? Les sorciers n'ont rien contre ceux qui ne font pas de magie ?
J'attends ta réponse,
Dudley

- Par la barbe de Merlin... dit aussitôt Harry qui cligna des yeux plusieurs fois pour être bien sûr de se qu'il venait de lire.

- Squia ? demanda la voix de Ron qui émergeait à son tour.

- Ce n'est pas bon dès le réveil Ron, je t'en parlerais plus tard. répondit Harry en rigolant.

Ron se frotta les yeux en grognant.

- Qu'elle heure il est ? demanda-t-il soudainement en se jetant hors du lit. 19H00 ?! s'écria-t-il.

- Quoi ?!

Harry regarda sa propre montre. Ils étaient rentrés vers midi, ils n'avaient pas pu dormir autant ?!
Tous deux dévalèrent l'escalier et se retrouvèrent nez à nez avec un Terrier totalement abandonné.

- Ils ne sont toujours pas rentrés de chez tante Muriel ? demanda Ron dubitatif.

Harry tourna la tête vers l'entrée mais ne vit seulement que leurs deux capes et...

- Tonks est rentrée ! s'exclama Harry soulagé en voyant sa propre cape qui était tombée du porte-manteau.

- Génial, mais ça ne nous dit pas où sont les autres... marmonna Ron. Tiens la gazette, qu'est-ce qu'on a comme bêtises aujourd'hui ?

Il l'ouvrit d'un mouvement lasse, haussa les sourcils et la referma.

- Rien que le premier article me décourage... C'est sur notre enquête... NOTRE enquête, bon sang Harry ça ne te fait pas de l'effet ?! dit-il soudain tout excité.

- Si, ce matin Tonks à dit «nous sommes Aurors», j'ai bombé le torse ! répondit Harry aussitôt. D'ailleurs ça a faillit nous coûter la vie parce ma joie à attirer les détraqueurs...

Ils partirent dans un fou-rire incontrôlable et ne s'arrêtèrent qu'au moment où un hiboux entra dans la cuisine, une beuglante à la patte. Ils firent aussitôt un bond en arrière et s'éloignèrent le plus possible.

- À ton avis, c'est pour qui ? demanda Ron fébrilement.

- T'as qu'à aller...

Mais la beuglante explosa au même moment et la voix de Wilson se mit à hurler dans toute la maison :

- RONALD WEASLEY, C'EST LA VINGTIÈME LETTRE QUE JE VOUS ENVOIE ! OU VOUS TRANSPLANER IMMÉDIATEMENT OU JE VOUS SUSPEND POUR UNE SEMAINE !

Le silence retomba aussitôt. Au même moment Harry vit sa mentor dévaler les escaliers, ses cheveux verts en bataille et le visage endormi.

- Queskispasse ? demanda-t-elle alors que Ron venait de claquer la porte et transplanait au fond du jardin.

L'Ordre MauditOù les histoires vivent. Découvrez maintenant