Nouvel allié

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Il finit par perdre connaissance. La sensation avait du être intense et son état émotionnel ne devait rien arranger. Alors qu'il semblait glisser sur le sofa, elle se glissait derrière lui, le laissant chuter contre son ventre. Elle maintenait le tissus en place, si elle ne faisait pas pression dessus pendant quelques heures, il pourrait mourir. Elle restait là, le regardant dormir. Sa respiration était régulière mais les battements de son cœur était nettement plus hausse. Normal au vu de ce qu'elle venait de faire. Et puis, il l'avait mérité se repos. Elle aurait bien aimé croquer de nouveau son corps mais cela aurait été mal venu. De plus, elle se devait de ne pas trop faire d'acharnement. Elle caressait ces cheveux et elle le vit sourire un instant. Il devait rêver de quelque chose d'agréable.

Après deux heures, elle put retirer le tissus imbibé de sang. Sans le réveillé, elle se dégageait de son poids et ramena de la salle de bain une trousse de soin. Elle lui fit des soins et un bandage, elle pensait que la douleur le réveillerais mais il n'en fut rien. Son souffle lui chatouilla le visage, la ramenant à sa vie d'humaine intrépide et insouciante. Si elle l'avait connu dans d'autre circonstances, il aurait été certain que... pourquoi y penser ? Ce temps est révolu depuis des siècles. Aujourd'hui, elle état une femme recherché et traquer.

Un son nocturne attira son ouïe. Elle recouvrit Shikamaru d'une couverture avant de tendre la tête par la fenêtre. Un sifflement... un sifflement qu'elle ne connaissait que trop bien. Jetant un dernier œil sur le brun, elle se laissait tomber, dos tourner à la fenêtre, dans le vide. Les talons de ses bottes touchèrent le trottoir sans un bruit. Relevant la tête, les rues étaient désertes. Les gens menaient leur vie rythmer par le jour et la nuit. Elle a toujours préférée cet aspect de la planète, la nuit... tout est si différent, le temps, l'atmosphère, les gens, les sentiments... la nature elle-même.

Le sifflement ce fit de nouveau entendre, elle suivit sa direction sans méfiance. Au détour d'une rue, elle fit la découverte d'un jeune homme tatoué. Il y avait bien longtemps qu'elle ne l'avait plus vu celui-là.

- T'es dans de sales draps ma belle, tu sais ça ?

- Merci, je n'étais pas du tout au courant, répondit-elle sarcastiquement.

- Il parait même qu'Ania ta retrouver ? Fit-il sérieusement.

- Oui et on sais tous les deux ce que ça veux dire. D'ailleurs, depuis quand t'es dans le coin ? Tu n'avais pas quitter le pays ?

- Si. Mais... quand une amie est en danger... dit-il tout en levant son regard vers elle.

- C'est ça... dit plutôt que tu as des compte à régler avec Ania, souria t-elle.

Il la regarda de haut, sourire en coin, jurant qu'elle le connaissait beaucoup trop bien.

- T'as besoin d'allier. T'en as déjà pas beaucoup mais si je me suis taper huit mille kilomètre pour toi, c'est pas juste pour éclater la gueule de cette bombasse de brunette... Alors ? Lui demanda t-il comme si elle avait un plan.

Elle levait la tête vers la lune espérant un signe de sa part.

- J'en sais rien Kiba. Je ne sais pas de quoi sera fait les prochains jours mais si je peux compter sur toi... Je prend toute l'aide que l'on m'offre.

Shikamaru se réveillait avec l'impression d'avoir un étau autour de la gorge, sans compter qu'il avait l'impression d'avoir autant de force qu'un nouveau né. Les yeux encore fermés, il essayait de chasser la douleur qu'il ressentait. C'était peine perdue. Il se décidait finalement à ouvrir les yeux mais dû les refermer aussitôt à cause de la vive lumière qui lui avait presque brûlé la rétine. Il retenait l'expérience, plus lentement cette fois, laissant ses pupilles s'habituer à la lumière du soleil. Attendez quoi ? Pourquoi les rideaux n'étaient pas tirés ? Légèrement paniqué, il se levait, plus difficilement que prévu, et tirait les rideaux, rétablissant l'obscurité dans la pièce. Il s'appuyait au mur quelques instants, une main sur son cou, maintenant orné d'un joli bandage et tentait de reprendre son souffle. Il n'avait même pas parcouru cinq mètres et pourtant il était à bout de forces, c'était pathétique. Chassant ses pensées, il se mit en tête de chercher Temari, inquiet qu'elle ait brûlé au soleil. Mais à peine avait –il quitté le salon qu'il sentit un main se poser sur son épaule, le faisant sursauter brusquement.

La Reine des damnésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant