La Reine des damnés

22 - Enigme

Au petit matin, il quitta cette grande bâtisse à l'histoire mystérieuse. Il avait pris soin de laissé quelque chose à l'attention de sa jolie blonde, il ne voulait pas partir comme un voleur. Il ne la quittait pas non plus définitivement mais les révélations de la veille avait fait émerger dans sa petite tête, le besoin d'en savoir plus sur lui. D'après la brune sanguinaire, il n'était pas si innocent dans cette histoire et il ne pouvait se résoudre à rester dans le brouillard plus longtemps. Il était venu le temps de chercher des réponses.

Ania lui avait indiquer de commencer ses recherches dans sa propre maison. Cela l'arrangeais bien de débuter une partie d'énigme dans un endroit qu'il connaissait. Il jeta un dernier coup d'œil à la porte avant de prendre enfin la route de chez lui. Son regard avait changé. Quelque chose brulait en lui, comme un désir violent, un objectif certains. Maintenant qu'il y pensait, il n'avait jamais vraiment su d'où il venait. Le fait que ses meilleurs amis étaient des chasseurs de vampires le mettait sur un début de théorie. Et s'il était l'un des leurs ? Cela expliquerais qu'Akira et Ben n'ai jamais rien fait contre lui mais cependant, pourquoi le caché ? Pourquoi ne jamais lui en avoir parler ? Et ses parents ? En étaient-il aussi ?

La profusion des questions qui envahissait son esprit, lui fit perdre la notion du temps jusqu'à ce qu'il arrive devant sa porte. Il jeta un œil sur la façade, comme s'il la découvrait pour la première fois. Est-ce que la vérité se cachais dans cette maison dans laquelle il avait vécu ? Est-ce que finalement, toute les réponses étaient devant lui sans qu'il ne les aient jamais vu ?

Il hésita un instant. Remuer la merde c'était pas vraiment une bonne idée. Les paroles d'Ania lui revinrent en mémoire et à nouveau, ce feu brulant s'alluma en lui. Il fallait savoir s'écouter et c'est ainsi qu'il franchit le pas de la porte. Le soleil face aux baies vitrés noyait le salon et la cuisine d'un feu rougeoyant, donnant une atmosphère chaleureuse.

Un profond soupir s'échappa de ses lèvres, il fallait qu'il évacue ce stress et qu'il reste maître de lui. Il fallait à tout prix qu'il garde les pieds sur Terre. Il observa l'ensemble des pièces avant de fouiller plus méthodiquement. Derrière les tableaux, sous les lits, dans les papiers administratifs, dans les affaires de Ben et Akira, il alla même jusqu'à toqué sur chaque carreau de carrelage au sol pour potentiellement y découvrir une cachette. La piscine aussi eu son lot de fouille au corps. L'escalier, les marches, le cagibi, les meubles de cuisine, le frigo, sa propre chambre, le plafond, le cellier, tout y passait.

Il s'affala sur le canapé, épuisé de ne rien trouver. Machinalement, il leva les coussins mais sans surprise, rien. Rien qui ne pouvait donner un début de réponse. C'était une maison tout à fait normale.

Soudain, il eut en mémoire le sous-sol du manoir. Son regard se posa alors sur la porte qui menait à la salle de cinéma. C'était le seul endroit qu'il n'avait pas fouillé. A nouveau d'attaque, il se leva et ouvrit la porte.

- Dernière pièce, dernière chance.

Il laissa la porte grande ouverte pour avoir assez de lumière. Une fois en bas, il observa la pièce et entrepris la même méthode de recherches que dans le restes de la maison. Il s'y reprit à trois fois, mais rien. Il commençait sérieusement à désespérer. Assis au sol contre le mur, les coudes sur les genoux, il commençait à s'avouer vaincu.

Peut-être que finalement, il n'y avait pas de réponses ici. Peut-être que c'était une simple maison comme les autres qui leur servait paraître. Toutefois, le souvenir de l'arsenal d'armes qu'il avait trouvé dans les sacs de ses compères le convaincu suffisamment qu'il y avait bien une autre planque quelque part. Il releva son regard sur la pièce. Où est-ce que cela pouvait bien être ?

Il tut son esprit, faisant silence absolue pour laisser place à une réflexion plus technique. S'il était l'un d'entre eux, comment s'y serait-il pris pour cacher ce genre de chose ?

Son regard accrocha subitement un petit coin de ce qu'il semblait être un bout de moquette replié. Intrigué, il se précipita dessus et en releva délicatement le bout. En dessous, ce trouvais un bouton et une manivelle caché sous un bout de plastique. Il avait trouvé, il en était certain.

Il souleva la manivelle et appuya sur le bouton. Au même moment, un mécanisme se mis en marche, faisant entrer une partie du mur de projection dans le sol, laissant place à une seconde pièce bien plus grande. Il était abasourdi de découvrir une telle chose chez lui. Dans cette pièce, tout un arsenal d'arme fièrement déposé dans des étagères lumineuses, des tiroirs de munitions, des arches ainsi qu'un bureau digne des plus grands méchants de cinéma.

Il lui fallut un peu de temps pour se remettre de ses émotions. Depuis quand est-ce que cela était là ?

Il en fit le tour, toujours abasourdie par ce qu'il venait de découvrir. Comment tout ceci avait pu être installer sans qu'il ne s'en rende compte ?

Ne sachant plus où donner de la tête, il s'asseyait sur une chaise de bureau. Au même moment, Ania fit son entrée dans le plus grand silence.

- On dirait que tu as un début de réponse, dit-elle tout en observant la pièce les bras croisés sur la poitrine.

Sursautant au son de la voix de la brune, Shikamaru manqua de chuter. En vérité, il était loin d'avoir le moindre début de réponses. Il en avait surtout beaucoup plus. Il ne lui accorda qu'un bref coup d'œil avant de s'accouder à ses genoux.

Il se remémora ses souvenirs avec Ben et Akira, rien n'aurait pu laisser présager qu'ils faisaient partis d'un groupe de chasseurs de vampire. Il imaginait encore moins que sa vie puisse basculer avec un véritable vampire. La présence de la brune le calmait un peu dans ses angoisses, ironiquement.

Il tourna sur lui-même avec la chaise avant de capter d'un œil un étrange dossier à son nom. Il se leva dans sa direction, toujours sous l'œil acéré de la brune buveuse de sang.

« DOSSIER 3456 – Shikamaru 'Rokurokubi' Nara »

**

Bonsoir tout le monde, comment allez-vous ? Voilà un petit chapitre pour vous. Très petit, je le sais mais j'espère que ce sera un petit peu plaisant pour vous ! 

Hâte de vous retrouvez ! Je vous aimes !

**