La Reine des damnés

2 - Le sang froid

Maintenant que la poussière s'était dissipé, il pouvait voir plus que nettement ce qui se trouvait devant ses yeux. La bonde de tout à l'heure était maintenant accompagné d'une brune, tout aussi jolie qu'elle. Elles semblaient se connaitre d'après ce qu'il pouvais entendre. Pour autant elles ne semblaient pas s'apprécier du tout. Puis il y avait quelque chose d'étrange. Une drôle d'atmosphère dans l'air. Il tendis l'oreille pour mieux entendre la conversation et observais tour à tour la blonde et la brune. Il était vraiment perdu. Pourquoi elles parlaient comme si elles étaient immortelles ? Et pourquoi elles parlaient d'eux comme s'ils étaient de la nourriture. Il vit la brune sortir un couteau et se diriger vers ses amis. Il faillit se précipiter mais la blonde le fi à sa place. Elle est complètement taré, pensa t-il. Il l'entendis déclarer fièrement et sans la moindre émotion vouloir la mort de la blonde, Temari, semblait-il avoir comprit. Déclaration à laquelle la blonde réagit à peine. Il aurait bien aimé demander des explications mais aucun son ne sortait. Il restait donc planté là, incapable de parler et encore trop sonné pour bouger, à observer une dispute entres femmes qui sortait de l'ordinaire. Est-ce que quelqu'un pouvait bien lui expliquer ce qu'il foutait ici ? Et puis d'ailleurs est-ce qu'il était vraiment là ou bien était-il tôt simplement en train de rêver ? Ou alors est-ce une caméra caché ?

Ania pencha alors la tête vers ce jeune homme encore éveillé et s'approcha de lui d'un pas lent, dégainant à nouveau son poignard. Il eut l'impression que la mort s'approchait à grand pas. Il se surprit à se demander pourquoi elle sortait son couteau, il était persuader qu'elle n'en avait pas besoin. Elle avait vraiment l'intention de lui pourrir sa soirée ! Non pas que si elle les tuaient l'a dérangeait vraiment mais elle avait en horreur qu'on lui facilite les choses, de plus, elle avait un peu apprécier leur compagnie. Elle sourit, de toutes ses dents, dévoilant au passage ses canines. Perdu dans ses pensées, la proximité de la brune le fit sursauter. Il eut envie de reculer mais il était incapable de bouger, paralysé par une peur qu'il ne comprenait pas. Son regard s'attarda sur ses canines bien plus aiguisées que la normale alors que le conte du Petit Chaperon Rouge lui revenait en tête. Il devait vraiment être en train de rêver parce que ses pensées n'étaient vraiment plus cohérentes.

- Voyez-vous ça, un humain encore éveillé, dort mon petit, dort... tout cela n'est qu'un rêve, dit-elle en lui caressant la joue, laissant le pauvre jeune homme tétanisé.

Voilà, c'est confirmé, il était en train de rêver. Pourtant la morsure glaciale de ses doigts disait le contraire. De même que l'acier froid que je sentais contre sa gorge. C'est à ce moment là que son esprit se déconnecta totalement, laissant ses émotions prendre le dessus. Envahi par la peur, le regard dans le vague, il remarquait à peine, Temari s'interposer entre eux, juste à temps. Sa lame touchait à peine la carotide de la blonde.

- Ne fais pas plus de victimes. Tu sais aussi bien que moi que tué des humains sans intentions de ce nourrir est un crime et une des premières lois de la race.

Elle la regardais fermement, le regard noir. Un « hum » de fierté se fit entendre et elle rangea son poignard avant de la regarder tout en maintenant son menton entres ses doigts, ses lèvres n'étant plus qu'à quelques centimètres d'elle.

- J'aimerais tellement te tué Temari... j'aimerai tellement te faire souffrir.... tu paiera ta trahison, elle prit un air peiné, toute l'espèce est à tes trousses... tu ne pourras plus te cacher très longtemps.

Soudainement, elle disparut, l'atmosphère se fit plus légère. Elle bouillonnait littéralement. Le temps était compté et très certainement qu'une guerre n'allait pas tarder à éclater.

Temari poussa un long et profond soupir. Ania venait de la mettre en garde, son envie de la tuer était vraiment puissante mais son regard peiné qui lui avouait que la race entière était à sa recherche la fit douter. Voulait-elle vraiment juste la garder pour elle et satisfaire son envie de meurtre ou bien voulait-elle aussi la protéger d'un quelconque danger ? Elle n'eut le temps d'y réfléchir plus qu'une main agrippa sa veste. Le jeune homme venait de vivre une expérience traumatisante. Il ne réussit à prononcer qu'une simple phrase.