Une monstrueuse séduction

chapitre 1

Shaina : Ça fait plusieurs jours que je te cherche Ania.

Shaina s'assied sur la table en face D'Ania, elles étaient dans la bibliothèque de l'université, Ania la regarda par-dessus ses lunettes intriguée. Qu'allait elle encore lui dire ?

Shaina: Tu as vu Davon est de retour.

Ania soupira légèrement. Et c'était repartie pour un tour.

Ania: Non , je ne l'ai pas encore vu.

Shaina se mit à sourire, pris un des bouquins sur la table et commença à l'ouvrir pour le feuilleté.

Shaina: J'ai toujours trouvez votre relation étrange.

Ania enleva ses lunettes et la regarda droit dans les yeux. De quelle relation voulait-elle encore parler ?

Shaina: Enfin... Tu vois ce que je veux dire.

Ania: Pas vraiment non.

Shaina: Je t'en prie, il te déteste. A chaque fois qu'il te voit j'ai l'impression qu'il va...

Ania: Vomir ? Me tuer ? Merci je suis au courant.

Ania se leva agacée et ferma son bouquin nerveusement, elle le remit dans son sac. Shaina, était une copine de l'université. Ça n'était pas vraiment une amie, Ania n'avait pas d'amis, elle n'était proche de personnes, et cela lui convenait très bien. Shaina n'avait pas tort, Davon la détester depuis des années, à chaque fois qu'il la voyait, il lui crier dessus et la regardait toujours avec autant de haine. Elle n'avait jamais compris ce comportement. Elle ne le connaissait pas vraiment et surtout elle ne lui avait jamais rien fait. C'était la personne la plus discrète de l'université, certes elle avait des bonnes notes, mais était-ce une raison pour être détester à ce point-là ?
Elle savait très bien que Shaina, ainsi que la moitié de l'université était fou de Devon. Un homme tellement beau et charismatique. Mais elle ne comprenait pas pourquoi Shaina passer tout son temps à lui rappeler à quel point Davon la détester.
Avait-elle besoin de rappel ? Absolument pas.
Ania commença à partir assez rapidement en regardant le sol, Shaina la suivi. Pourquoi Shaina ne la laisse pas tranquille ? Elle se poser plusieurs questions en pensant à Davon. Soudainement, elle percuta quelque chose de dur, son sac se répandit au sol. Quand elle releva les yeux, Devon était face à elle la regardant avec une haine inconditionnel. Et merde!

Davon: C'est pas possible, tu peux pas regarder où tu marches!

C'était reparti.

Ania: Pardon ... Je n'ai pas fait exprès.

Ania se baissa pour récupérer ses affaires et Shaina s'approcha de Devon avec un sourire. Devon, lui regarder Ania nerveusement.

Shaina: Salut Devon, tes vacances se sont bien passées ?

Et voilà qu'elle minauder, encore une autre pensa-t-il. Il ne supportait pas la réaction qu'il avait quand il était proche de Ania et ne pouvait s'empêcher de lui hurler dessus. Ania quant à elle était au sol et ramasser ses affaires le plus rapidement possible, elle n'avait pas envie d'être là. Elle était mal à l'aise, il pouvait le ressentir ce qui l'énervé encore plus.
Quand elle ramassa ses affaires, elle décida de s'en aller. Mais Davon la retiens par le bras, elle se retourna et se força à le regarder dans les yeux.
Il avait les sourcils froncés... encore.

Davon: Regarde devant toi l'avenir!

Elle s'arracha de son emprise violemment, le regardent en fronçant les sourcils, c'était trop. Elle en avait marre de la haine qu'il avait envers elle.

Ania: Merci de ton conseil Némésis.

Elle tourna les talons et s'en alla, comment avait-elle osé dire une chose pareille à voix haute ? Mais elle en avait marre de cette situation qu'elle ne comprenait pas. Elle fit quelques pas, mais il ne put s'empêcher de la rattraper. Davon se mit face à elle en lui tenant fermement les épaules, toujours sourcils froncés. Comme de coutume se disait-elle intérieurement.

Davon: Tu peux me répéter ce que tu viens de dire ?

Elle avait moins d'assurance étrangement, mais elle ne se défila pas. Il était temps de crever l'abcès.

Ania: Tu m'as bien entendu, j'ai dit Némésis.

Davon: Je suis ton Némésis ?!

Ania se mit à rire à gorge déployée, ce qui l'énervé encore plus qu'il ne l'était déjà.

Ania: Tu plaisantes, c'est moi ton Némésis tout le monde le sait. C'est limite comme si j'étais la pire chose au monde. D'ailleurs j'aimerais savoir ce que je t'ai fait.