Chapitre 1

48.4K 1.4K 338
                                    

Point de vue d'Emily

Je m'appelle Emily Millan, vingt ans, brune aux yeux marrons clairs, mesurant un mètre soixante cinq, et beaucoup trop stressée pour ce début de journée qui s'annonce déjà chaotique. Aujourd'hui je postule pour un emploie et pas n'importe lequel. Un poste pour être la secrétaire de Monsieur Kayden Parker qui possède l'une des plus grosses maisons d'édition du pays "Parker&Édition" ou "P&E". C'est grâce à eux qu'on doit une majorité de best seller, et d'auteurs de renom, cette maison d'édition est le rêve pour tout auteur voulant faire carrière et vivre de ces écrits. 

C'est vrai que dit comme ça, ça fait pas rêver et que ce job doit être l'un des travails les plus stressant mais j'ai toujours voulu devenir écrivaine, le seul problème c'est que je n'arrive pas à sortir une seule bonne histoire, ou alors la page blanche viens m'agresser en pleine écriture. Alors j'ai décidé de travailler dans le milieu de l'édition en attendant d'écrit un best-seller. Et puis au moins avec ce travail je vais pouvoir aider ma mère à payer les factures. Elle a du mal à joindre les deux bouts surtout avec un simple salaire d'enseignante dans une école primaire même si elle adore ce qu'elle fait. Elle ramène toujours les dessins de ses élèves à la maison, ils tapissent quasiment l'entièreté de son bureau. 

C'est pour toutes ces raisons que je me retrouve devant l'immense immeuble de P&E. Je me regarda dans le reflet de la vitre, mes cheveux étaient ramenés en chignon flou laissant quelques mèches partir ici et là, ma chemise blanche est légèrement froissée à cause du bus, ma jupe crayon noir inconfortable me sert les cuisses et l'un de mes talons est prêt à rendre l'âme. Une conclusion me vient tout de suite en admirant mon reflet, PATHÉTIQUE.

Je respira un grand coup et rentra dans l'immeuble. Le halle était tout aussi immense que le building, il grouillait de gens marchant dans tout les sens, ce dirigeant dans divers endroit, d'autre attendait ou discutait au téléphone. Il y avait des vigiles au quatre coins de l'accueil pour sécuriser l'endroit, ils ressemblaient presque à des statues tellement qu'ils ne bougeaient pas. Tout cela me donnai presque le tournis, je n'ai pas l'habitude de toute cette agitation. Je me dirigeai vers la standardiste, une petite blonde élégamment vêtue, aux ongles parfaitement manucurés. En m'apercevant elle m'accorda un sourire poli que je lui rendis. 

Standardiste : Bonjour mademoiselle, comment puis-je vous aider ?

Moi : Je m'appelle Emily Millan et je suis venu passer l'entretien d'embauche pour le poste de secrétaire de Monsieur Parker. 

Standardiste : Allez au dixième étage, vous pouvez prendre l'ascenseur sur votre droite.

Je la remercia avant de me dirigeai vers l'ascenseur et m'engouffra dedans, par chance il y avait personne me permettant de réciter mon texte dans ma tête, la première impression est toujours la plus importante et déterminante. Je respira un bon coup et la sonnette de l'ascenseur retentit. Les portes s'offrirent, dans la précipitation et en étant beaucoup stressée, je fis un pas à l'extérieur, mais me cogna violement contre quelque chose de dur. Pourquoi il y a un mur ici ? Je tombai à terre et mon talon se casa, faisant rendre l'âme à ma chaussure. Et merde ! Pourquoi aujourd'hui ? Je relevai la tête vers ce que j'avais percuté.

C'était un homme super sexy, un grand blond aux cheveux légèrement mi-longs avec des yeux verts juste incroyables. Il était bien bâti et portait une veste noir ouverte, en dessous une chemise blanche avec une énorme tache de café décorant la pièce de tissu. Et oui, en le percutant il a renversé son café sur sa chemise. Il y a vraiment qu'à moi qu'il arrive ce genre de chose. Il faut que je me rende à l'évidence, j'ai était maudite aujourd'hui, rien ne ce passe comme prévue. 

Il portait aussi un pantalon de costume noir et des mocassins de la même couleur. Ce type aurait pu être encore plus beau s'il ne faisait pas la gueule. Je retirai mes chaussures, pas le choix vu que mon talon est mort et me retrouva pieds nu devant l'inconnu. Un rictus mauvais ce dessina sur ces lèvres charnues, c'est dingue l'aura de charisme qu'il dégage. 

My BossOù les histoires vivent. Découvrez maintenant