chapitre 8

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Le médecin s’en alla. Et Ryan accompagna Tracy dans la voiture, il l'aida à monter et attacha même sa ceinture. Elle avait l’impression d’être une assisté et cela la gênait beaucoup. Peut-être que si c’était son conjoint elle réagirait différemment ? Elle ne supportait pas l’idée d’être dépendant d’une personne. Ryan conduisait dans la silence, et Tracy regarder à travers la vitre passager. Elle avait l’impression de le gêner car il ne parlait pas. Elle ne se rendit même pas compte qu’il ne prenait pas le chemin pour rentrer chez elle. Quand elle se rendit compte qu'il monté une route montagnarde, elle fronça légèrement les sourcils et le regarda.

Tracy: Vous ne vous êtes pas trompé de chemin ?

Ryan: Non.

Tracy: Je crois bien que si, j’habite en plein centre-ville et là nous sommes… Où est-ce que nous sommes?

Ryan: Je vous emmène dans mon chalet.

Tracy avait-elle bien entendu ?
Elle était choquée.

Tracy: Pardon ? Pourquoi cela?

Ryan vit tout de suite qu’elle était mal à l’aise, il préféra lui mentir.

Ryan: J’ai oublié un dossier important là-haut, il faut que je le récupère à tout prix.

Elle paraissait soudainement soulager. Il se demanda, quelle réaction elle aurait. Quand elle se rendrait compte qu’elle serait coincé avec lui plusieurs jours. Elle serait probablement furieuse.
Quand il se gara à côté du chalet, elle regarda par la vitre. C’était un paysage splendide, en plein milieu d’une forêt avec des sapins. Elle entendait les bruits des animaux sauvages et cela l’apaisa un instant. Elle voulu rester dans la voiture, le temps qu’il récupère son dossier. Ryan lui demanda de rentrer avec elle à l’intérieur, ce qu’elle fit. Quand elle entra dans le chalet, elle fut stupéfaite de la petite décoration. Certes, masculine mais très douillette, une impression de cocooning régné dans ce chalet. Des tons beige, marron, des tapis au sol. Elle se sentait extrêmement bien ici. Il lui propose de s’asseoir et de lui faire un café, elle fronça légèrement des sourcils et le regarda.

Ryan: Asseyez-vous Tracy.

Tracy le fît tout en le regardant. L’avait-il piégé ? Non, pour quoi faire. Pourquoi voudrait-il rester avec elle dans un chalet ? Certes, elle s’imagina, l’espace d’un instant de réitérer l’expérience, de leur folle nuit d’amour. Mais cette pensée s’en alla aussi vite qu’elle venait. Ryan posa un café face à elle et s’assit.

Tracy: Vous n’aviez pas de dossier à récupérer n’est-ce pas ?

Ryan: Pas vraiment non.

Tracy: Alors… Je peux savoir ce que nous faisons ici ?

Sans ton était un peu plus froid.

Ryan: Je pense, qu’il serait plus prudent que vous restiez avec moi quelques jours.

Elle se leva soudainement.

Tracy: J’espère que vous plaisantez là ?

Il se leva à son tour.

Ryan: Non.

Tracy: Écoutez… Ramenez moi chez moi s’il vous plaît.

Ryan: C’est hors de question, vous êtes sous ma surveillance.

Tracy fronça des sourcils, une colère commença à monter en elle.

Tracy: Écoutez, vous n’avez pas envie que je reste. Vous pouvez me croire, ramènerez mon chez moi.

Ryan fronça légèrement des sourcils, il voulait qu’elle reste avec lui.

Ryan: Bien sûr que si je le souhaite.

Tracy: Bien sûr que non!

Ryan: De toute manière, ma chère petite Tracy, nous sommes au milieu de la forêt. Vous ne pouvez pas vous en allez, vous êtes obligé de rester avec moi.

Tracy: Vous êtes vraiment un grand malade!

Ryan: Peut-être bien, mais c’est ainsi.

Tracy: Mais vous ne savez même pas ce qui va se passer. Si vous le saviez, vous ne resteriez pas avec moi.

Ryan la regarda, elle paraissait savoir de quoi elle parlait.

Ryan: Vraiment ? Éclairez-moi.

Tracy: Non!

Elle commença à déambuler dans le petit chalet, à la recherche de dieu seul sait quoi.

Ryan: Dites-moi ma petite Tracy, qu’est-ce que vous êtes en train de faire?

Tracy: Où est la chambre ?

Il lui pointa la chambre. Elle se dirigea vers, elle ouvra la porte et entra à l’intérieur. Elle  claqua la porte suffisamment fort pour qu’il puisse sentir les bibelots vibrer.
Il sourit, elle avait du caractère et il adorais ça. Il attendit plusieurs heures, et comme elle ne faisait pas de bruit, il s’inquiéta. Il ouvrit la porte, Ryan se rendit compte qu’elle était allongé en train de dormir.
Il ne put s’empêcher de s’approcher d’elle pour la regarder de plus près.
On aurait dit un ange, elle était si paisible et si jolie. Ryan ne pu s’empêcher de s’approcher d’elle et de lui faire un délicat baiser sur la tempe. Il parti de la chambre en ferment la porte.

Au-delà des mauxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant