Les contraires font paires

Un mystérieux journal

Cela faisait plusieurs mois que Ginny était à Poudlard. Elle était assise dans la salle commune, dehors la pluie martelait le sol. A côté d'elle, Hermione faisait ses devoirs depuis une bonne heure. Un bruit retentit, Harry et Ron s'entrainait à changer leurs animaux en verre.

Ginny était fatiguée. Sa mère lui avait envoyé une lettre en lui disant que si elle ratait encore un cours, elle la renverrait chez elle. Mais la jeune fille ne se souvenait pas avoir manqué des leçons. Pourtant ses profs aussi lui des retenues pour avoir manqué des cours ou ne pas avoir rendu des devoirs. Elle hésitait à dire à Hermione son grand secret : elle parlait dans une sorte de journal intime, mais le plus incroyable c'est que le journal lui répondait ! Non, Ginny ne pouvait pas le dire à sa meilleure amie, elle la prendrait pour une folle. Un journal qui parle et puis quoi encore ! La magie pouvait se montrer parfois encore plus étrange qu'elle en a l'air.

La rouquine continuait d'apercevoir Drago Malfoy dans les couloirs, elle espérait toujours entendre un « salut » ou un « ça va ? » mais ce n'était jamais arrivé. Dès que les regards des deux jeunes gens se croisaient celui du Serpentard était haineux, mais elle aurait juré que pendant quelques secondes ses yeux passaient de haine à compassion et amitié.

Ginny remonta sa couverture sur ses genoux puis elle prit son journal. Elle toucha sa couverture en cuir, comme elle était douce, puis elle ouvrit le journal. Il était toujours vide, en effet lorsque que la fille écrivait, le journal lui répondait puis les mots s'effaçaient. Ginny pris une plume et son encrier et écrivit le . Le journal lui répondit « Ginny, ma chère Ginny, tu sais bien que c'est mal ce que tu penses. Tu sais ce que tu dois faire... amène le moi... viens... continue... tue... » La pauvre Ginny était désemparée, elle avait entendu plusieurs fois Hermione, Harry et Ron en parler. Ils croyaient que c'était Drago Malfoy qui était l'héritier de Salazar Serpentard. Elle devait se débarrasser de ce journal, mais qui elle pourrait se confier ? La jeune fille était partagée, finalement elle s'en débarrasserait. Ginny se leva son journal à la main. Elle ne savait toujours pas comment dans sa malle.

- Où tu vas ? lui demanda Hermione. Harry entra dans la pièce, Ginny fit tomber le crayon à côté d'elle. Elle ne s'était toujours pas habituée à sa présence. Elle faisait soit tomber un objet soit elle trébuchait, parfois elle se demandait ce qui était le pire. Ron émettait à chaque fois un petit rire étouffé.

- Je, je vais... Je dois retrouver Luna dehors dans deux minutes. Inventa-t-elle.

- Bonne promenade ! lui lança Harry.

- Merci...

- On a un match de Quidditch demain, tu te souviens ? lui dit Ron

- Ah oui... je serai là.... Mais enfin toi tu ne joues pas t Harry qui vas jouer ....

- T'as pas un rendez-vous ? rigola Harry.

- Euh ... si, si ... j'y vais, bafouilla-t-elle. Ginny était encore plus gênée, Harry ne se moquait pas d'elle mais elle ressentait tout comme. Elle alla dans les toilettes des filles, enfin plus aucune fille n'y allait car il y avait Mimi Geignarde. C'était l'endroit parfait pour se débarrasser du journal. Elle ouvrit la porte, le fantôme pleurait et se lamentait sur son sort. La jeune fille sortit son journal intime de son sac. Quand elle voulut le lancer, Mimi l'arrêta net.

faire ? la questionna-t-elle.

- M'en débarrasser ! Maintenant pousse toi !

- Il y a des poubelles ou des sortilèges pour !

- Je compte venir le reprendre après explique-t-elle.

Le fantôme voulut répondre mais Ginny ne lui laissa pas assez de temps. Elle lança le journal, ce qu'elle n'avait pas prévu c'est qu'il traverse le corps du fantôme. Mimi Geignarde poussa un cri mais Ginny détala. Elle essaya de prendre un escalier pour remonter mais les escaliers n'étaient pas d'humeur et n'en firent qu'à leur tête. Lorsqu'elle en prenait un, il allait dans le sens inverse. Ça commençait à l'énerver. Mimi avait mis sa patience à bout de nerf et les escaliers accentuaient la chose. La prochaine personne qui lui parlerait en payerait les conséquences.