Chapitre 24 : Millie

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La vision de corps dépecés, découpés, avilie envahissait mon esprit, signe que Millial se réveiller. J'avais senti les hommes qui voulaient du mal à Riker se décider sur la marche à suivre pour s'attaquer aux personnes qui constituaient ma famille, à présent.

Le visage de Stella apparut derrière mes paupières closes et la rage en fut que plus forte. Je laissais, sans lutte, Millial prendre le pas sur moi. La peur de perdre les gens que j'aimais me fit perdre toutes dignités.

Je pouvais entrevoir ce que ces humains envisager de faire subir aux hommes, femmes et enfants du club sans distinction aucune. Le pouvoir conduisait leur prise de décision, laissant leur humanité au placard.

- Round Rock, informais-je Riker de ma voix désincarnée.

Il se leva, à toute vitesse et descendit les marches qui menaient au bar.

- Rassemblement, gueula-t-il afin de se faire entendre par-dessus la musique.

Je pris sa suite dans l'optique de faire partie de l'escale. Chaque marche descendue provoquer un peu plus ma transformationn, si bien qu'au bas de l'escalier, je n'étais plus Millie. Ce fut, à mon plus grand soulagement, que je laissais, grandement, la place au démon que j'étais.

- Non, Millie, tu ne...

- Millial.

Il me regarda, interloqué, lorsque je le coupai pour le corrigé.

- Quoi ?

- Je ne suis pas Millie, humain. Je suis Milial, répétais-je souriant narquoisement.

- Peu importe. Pas le temps pour les explications. Tu restes ici. Ce sont nos affaires.

- Ah oui ? Dis-moi, alors, comment localiser ces crevures avec seulement un nom de ville.

Il rest silencieux un moment alors je rajoutais.

- Je peux vous y emmener. Je sais que tu veux jouer l'humain viril et je te laisserais faire dans la mesure du possible mais je viens, que ce soit par mes propres moyens, qui soi-disant passant, seraient bien plus rapides, ou je monte derrière toi sur cet engin que tu apprécies tant.

La colère irradiait de son corps, me nourrissant de cette odeur acre que j'aimais tant.

- Fait chier, jura-t-il en se détournant pour passer la porte du fond.

Je le suivais de quelques mètres lorsque nous atteignions un entrepôt que je n'avais jamais visité jusque-là. La salle était grande et vétuste. Une table en métal prônait au milieu de la pièce. Tous les hommes l'entouraient d'un seul homme. Tous des guerriers prêts au combat. Ils parlaient entre eux avec animation. Je les observais un instant, de loin. Chaque aura qui entourait ces hommes avait leur propre singularité mais avait, dans un même temps, les mêmes similitudes. Elles étaient entachées par l'obscurité de chacune, plus ou moins significative. Certains avaient encore cette lumière désagréablement étincelante alors que d'autres avaient perdu cela. Ces derniers étaient voués aux enfers d'Hadès sans forme de procès alors que les premiers auraient encore une chance de sauver leur âme en faisant pénitence.

Je m'approchais des hommes qui avaient fait silence à ma vue et me campé aux côtés de mon humain. Quand les hommes commencèrent à protester.

- Nos lois interdissent la venue des femmes ici, Riker, l'aurais-tu oublié, pres' ? s'écria Omniscent, l'air mécontent.

- Ce n'est pas parce qu'elle est ta régulière qu'elle est en droit de briser les règles établies, renchéri Broken.

J'assistais à leur insatisfaction avec plaisir. Cela était plus que distrayant de voir qu'ils parlementaient en vain car rien ne me ferait bouger de ma place. Ils savaient que je ne représentais, en aucune manière, un danger pour eux, ainsi ils se sentaient libre de râler de ma présence. J'appréciais cela. Ils n'étaient nullement dérangé par mon halo dévastateur car ils côtoyaient régulièrement la part sombre de leur monde. Ils étaient des humains à part. Des humains promit à une éternité plus ou moins tortueuse.

- C'est elle qui va nous conduire à ces charognards, expliqua Riker, alors maintenant fermez là et écoutez.

Tous cessèrent de répliquaient et attendirent les ordres de mon humain, tandis que je demeurais silencieuse, regardant, néanmoins chacun d'eux avec une pointe de malice qui ne semblait pas plaire.

- Ces connards se trouveraient à Round Rock. Ils préparent quelque chose et c'est imminent. Ils ne sont, toutefois, pas préparer à notre arrivée, ce qui nous donne l'avantage. Millial va nous conduire à eux. Elle a promis de nous laisser faire notre travail sans nous mettre des bâtons dans les roues...

- Si je n'en juge pas nécessaire, précisais-je durement alors que Riker avait prononcé ses paroles en me fixant avec une certaine menace.

- C'est notre combat. Tu n'as pas à interférer, cria Lotfi.

- Je n'interviendrais pas si je n'en juge pas nécessaire, répétais-je plus agressivement.

Il ne me reprit pas, présentant qu'il ne fallait pas discuter mes ordres, sous peine de déroger à la règle de ne pas les envoyer dans le décor.

Riker poussa un grognement digne de mon très cher père et reporta son attention sur ses hommes.

- Nous partirons, une fois que nous nous serons équipé. Il faut, cependant, désigner quatre hommes qui resteront avec les femmes et les enfants pour garantir leur sécurité. Les prospects resteront également ici et les aideront.

Tous grognaient d'irritation. Tous voulaient participer au massacre. Comme je l'aie comprenait.

Riker marqua des noms sur un bout de papier et se laissa choir sur son siège, les mains serraient en poing devant sa bouche, le regard fixé devant lui, en pleine réflexion. Circé s'empara du morceau de papier.

- Bounce. Carrion. Lofti. Fronj. Vous resterez auprès des femmes. Vous veillerez sur elles ainsi que les enfants.

- Putain, je dois rester en arrière en ce moment stratégique alors qu'elle vous accompagne. Pourquoi ne resterait-elle pas ici pour les protéger ? Nous savons tous quelle en est capable, à elle toute seule, gueula Carrion.

- Elle seule connaît leur position.

- Qu'elle nous donne la localisation alors.

Toutes cette parlotte commençait à m'ennuyer. La démocratie était vraiment chiante à mourir. Où était passé la bonne vieille dictature, bordel !

- Je ne laisserais pas mon humain y aller sans moi, grondais-je glaciale.

Cela ne m'amusait plus. Je voulais de l'action. Je pressais donc Riker, du regard, à changer de vitesse pour que nous partions puis sortis du bâtiment.

Illusion of appearancesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant