Chapitre 19 : Millie

2.4K 172 1
                                    

Je caressais paresseusement son torse alors que nous demeurions allonger au milieu des arbres centenaires, silencieusement. Il jouait depuis quelques minutes avec une mèche de mes cheveux lorsque ce mince fil qui nous relier, se renforça soudainement, si brutalement que mon âme fut brusquement attaché à la sienne indubitablement.

Il était temps, songeais-je en soufflant de soulagement.

Il avait enfin accepté le lien entièrement. Il ne serait plus capable d'en faire autrement. Égoïstement, cela me rassura plus que tout. Lorsqu'il apprendrait prochainement, la vérité, il serait incapable de me rejeter malgré les risques qu'encours ses frères et lui en ma présence. Je continuais d'espérer que mon amour pour mon humain serait assez puissant pour ne pas faire de mal aux personnes qui comptaient pour lui afin de ne pas le blesser.

Il passa deux doigts sous mon menton et poussa dessus pour me relever la tête. Il me donna le plus tendre de tous les baisers qu'il m'avait donnés jusqu'à maintenant. J'en appréciais chaque seconde.

- On y va ?

- D'accord.

Il m'aida à me relever et à enfiler mes vêtements puis nous montions sur la moto, direction chez Jace.

Une fois, mes, quelques, affaires récupérées, je dis au revoir à mon ami et lui promit de venir le voir très vite puis nous voilà partie dans mon nouveau chez moi.

Arrivé devant le bâtiment qui servait de salle de fête, des hommes discutaient devant celui-ci accroché à leurs engins. La musique s'échappait de la pièce à la porte ouverte. Nous pouvions entendre des gens rirent. Nous pouvions voir, par les fenêtres des hommes et des femmes danser langoureusement.

Riker me prit la main et me conduisit à eux.

- Prés, saluèrent-ils d'un seul homme, et petite femme du pres.

Un rire m'échappa.

- Bonsoir messieurs.

Le vieil homme présent fit semblant d'abaisser un chapeau imaginaire de sa main. Je souris à ce geste qui me rappelait tant les gentlemans du siècle dernier. J'y répondis par une légère révérence en attrapant le bord de mes jupons. Il ria alors que tous nous regarder comme si nous étions fous.

- Il faut qu'on discute, Riker, annonça un homme blond.

Riker eut un mouvement sec de la tête, le visage très sérieux et je compris que leur affaire devait reprendre, je dis alors.

- Et si nous montions à ton appartement pour que je puisse m'installer tranquillement pendant que tu fasses ce que tu as à faire ?

Il me reprit la main et me conduisit à l'intérieur. L'endroit était enfumé. Les gens étaient disposés ici et là. Certains assis conversant, flirtant, tandis que d'autres, danser ou même s'embrasser dans des coins de la pièce. C'était un endroit de débauche à l'état pur. Mon humain me conduisit au fond de la salle où il ouvrit une porte noire qui menait à un escalier en métal. Tout en haut, une autre porte noire nous fit face. Riker sortie des clés de sa poche et l'ouvrit puis me laissa passer.

Mes yeux se posèrent sur un canapé en cuir noir. Cela fut la couleur prédominante dans tout l'appartement. Dans la pièce suivante, un gigantesque lit aux draps en satin noir aussi. Les meubles de sa cuisine étaient également noirs, sa salle de bain aussi. Tout noirs.

Je me tournais vers lui.

- Je me sentirais bien ici. Tu peux y aller. Tu as à faire et moi aussi, le poussais-je à partir en déposant un baiser sur ses lèvres.

Je me retournais pour me diriger vers la chambre à coucher quand je fus retourner brutalement et que sa bouche s'écrasa violemment sur la mienne. Mes bras entourèrent son cou par systématisme et je lui rendis son baiser. Il se détacha de moi et dit.

- Tu restes ici, ordonna-t-il. Tu ne bouges pas.

- Compris, chef, rigolais-je.

Il passa la porte et la refermer derrière lui, atténuant le bruit assourdissant de la musique brutal de l'étage du dessous.

- Bien. Au travail, m'encourageais-je en entrant dans la chambre.

Alors que je venais de finir de ranger en me faisant une place dans le dressing de Riker, des cris résonnèrent dans l'étage du bas. Un grand bruit de métal se tordant parvint à mes oreilles. Je pris la direction de la fenêtre du salon qui donnait sur la cour avant et vue une dizaine d'hommes au teint basaner entrer de force dans l'enceinte du club. Ils étaient armés et ne semblaient pas venir en amis.

N'étant pas accoutumé du monde dans lequel je venais de pénétrer, je fus, premièrement, choqué par la scène qui se déroulait sous mes yeux.

Je venais d'arriver et voilà que des problèmes commençaient au même moment. À croire que le maître voulait absolument que je me dévoile à mon humain de force. Cela allait arriver. Je le sentais car la bête venait de se réveiller en sentant mon esprit alerte.

Lorsque mon humain apparut dans mon champ de vision, armé et prêt à protéger les siens, le démon força le passage pour prendre le devant de la scène. La tension que je ressentais ne m'aidait aucunement à le repousser. La bête grognait à en faire vibrer mon intérieur. Elle était en colère, emplie de rage.

Mes yeux devinrent noirs. Le changement se produisit si vite que je me retrouvais coincer à l'intérieur alors qu'un puissant feulement sorti de ma gorge.

La bête avait soif du sang de ses inconscients.  

Illusion of appearancesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant