J'observais la femelle assise sur la chaise décrépie que j'avais trouvée dans un coin de cet entrepôt abandonné. Elle dormait toujours comme un petit ange. Je lui attrapais le visage pour relever son visage afin de l'observait un moment. Il était vrai qu'elle était belle. Je comprenais pourquoi mon humain l'avait choisi, en m'attendant, moi-même, j'aurais pu être intéressé par cette faible femme.
Je sortis ma langue pour lui lécher la joue. Délicieux. Je me demandais si son sang aurait meilleur goût que sa peau. Elle sentait le lilas par tous les pores. Je n'étais pas fan de cette odeur mais ferais avec.
Un grondement remonta dans ma gorge alors que je la forçais, mentalement, à se réveillais.
Ses paupières papillonnèrent puis elle posa son regard partout autour d'elle avant de finir par me regarder. Elle s'étrangla dans un cri de terreur.
- Alors comme cela, tu veux nous voler notre humain, petite fille ?
Quelque chose s'alluma dans ses prunelles. Elle avait compris qui lui faisait face. La peur l'agrippa plus fort.
- Sache, petite chose insignifiante, qu'il n'est pas conseillé d'énerver un démon, ricanais-je.
La panique l'entraîna à tenter de fuir. Elle se leva de sa chaise et se mit à courir mais dans la seconde, j'apparus devant elle, si bien qu'elle me percuta de plein fouet. Elle tomba sur les fesses, en grimaçant sous le coup de la douleur. Cette tentative de fuite était si pitoyable que j'en riais, presque. Je l'attrapais par les cheveux et la tirais pour la remettre sur son siège de fortune puis j'apposais mes mains sur les accoudoirs. Je la fixais de mes yeux sans âme.
- Tu vas souffrir. Tu vas hurler. Tu vas supplier. Et au final, je vais te tuer.
Je savourais les relents de peur qui émanait d'elle. Elle était de plus en plus terrifiée, à mesure que mes paroles s'imprimaient dans son esprit. Je passais ma main sur son visage, dans un geste faussement tendre. Elle recula sa tête pour échapper à mon toucher. Je ricanais en me redressant puis élançai ma main en arrière pour la ramener, brutalement, toutes griffes dehors, contre la joue de la femelle. Son cri de douleur se répercuta dans tout le bâtiment alors que je regardais mon œuvre. Le sang s'écoulait des trois plaies, colorant son haut violet, d'une jolie façon. J'aimais voir ce liquide rougeâtre s'écoulait à torrent. Cela n'était donc pas assez à mon goût. D'un mouvement, j'arrachais son haut, pour la laisser en soutien-gorge.
Une toile vierge, rien que pour moi. Quel beau cadeau. Je devrais la remercier de m'offrir l'opportunité qu'elle m'offrait.
Son corps entier tremblait si fort, qu'on aurait dit qu'elle était prise de convulsion. C'était si beau. Je passais un ongle entre ses seins et baissais la tête pour déposer de délicats baisers dans son cou avant de mordre sa chair tendre faisait couler son sang dans ma gorge asséchée. Au même moment, mon ongle pénétra sa chair profondément, lui arrachant un hurlement, parfaitement satisfaisant.
Voulant profiter du spectacle de son visage tordu de douleur, je me dégageais de sa peau et plaçais mon visage, à quelques centimètres du sien.
Ses yeux révulsés de souffrance, elle cherchait à mettre de la distance entre nous. Ce constat me contraria. Elle avait encore la capacité de réfléchir malgré mes tortures. Je voulais la brisée de l'intérieur, la détruire. Je voulais qu'elle me supplie d'en finir avec elle. Je voulais le lui refuser.
J'accélérais donc le rythme.
Trois heures plus tard, la main droite agrippait à ses cheveux, la main gauche sur son pied droit. Je fis coulisser ma main qui tenait son pied jusqu'à son talon alors qu'elle suppliait, encore et encore, de la laisser partir. Elle pleurait si fort que son corps en convulsait.
Je passais ma serre à l'arrière de son pied. Elle coupa son souffle d'anticipation. Je lui coupais, d'un geste, les tendons fibulaires puis passai à l'autre. Un nouveau doux son parvenait à mon ouïe. Ses hurlements se faisaient bien trop faibles, à mon goût. Elle était sur la fin, malheureusement. Mon jouet était en train de casser. Cela était décevant mais compréhensible. Je ne m'attendais, déjà, pas à ce qu'elle tienne aussi longtemps. Malgré son petit gabarit, elle était forte. Cela était jouissif. Se rendait-elle compte qu'elle me faisait plaisir à autant résister ?
La femme me servit, encore quatre bonnes heures. Elle était résistante mais le devoir appelait miss-la-sainte-vierge. Je me devais d'en finir pour qu'on puisse rassurer notre humain.
Alors qu'elle était à moitié consciente, j'enfonçais mon ongle dans son estomac et l'éventrai d'un coup sec. Le gargouillis qui s'échappa de sa gorge n'était même plus amusant tant l'inquiétude de l'humain me préoccuper. Signe que Millie reprenait, peu à peu, sa place. Sans plus attendre, je plongeais ma main dans son thorax et lui arracher le coeur.
Je portais l'organe au niveau de mon visage pour l'admirer. Il était encore si chaud, il palpitait encore, faiblement. Je replaçai son bien à l'intérieur sans prendre le temps de le remettre à sa place. Ensuite, je pris la femelle dans mes bras, la déposait à terre, à l'extérieur de l'entrepôt. Je creusais un trou profond et l'y jetais avant de l'enterrer. Puis je m'abaissais, à genoux, sur la terre retourner, pour enfin poser mes fesses dessus.
Nous avions des règles établies et aucune de nous deux voulions y déroger. J'étais, certes, sanguinaire, sans âme, sans compassion mais je ne tuais que lorsque cela était nécessaire et tant pis, si d'autres humains se trouvaient sur mon passage. Notre accord tacite était autant pour elle que pour moi. Nous les respections car elle nous avantageait toutes les deux.
Je me sentais devenir petite. Je sentais les chaînes reprendre leurs places autour de moi. Cela ne me dérangeait pas. J'étais toujours fatiguée après mettre bien nourris. Mon corps était gorgé du sang de la rousse. Je me sentais calme et prête à lui laisser la place. Je vis mes cheveux devenir d'un blanc dégueulasse qui me fit grognait sourdement puis je m'effaçais.
Mes yeux reprirent leurs couleurs habituelles. La paix m'enveloppait pleinement. Je me sentais toujours mieux lorsqu'elle était rassasiée. Je baissais le regard sur ma robe, autrefois blanche, était maculée d'un rouge vermeil, qui me coller à la peau. Il fallait que je me change. Suite à la conversation que nous avions eue, Jace et moi, au cours de la nuit dernière, je savais que Riker avait passé la nuit chez lui. Je devais m'assurer qu'il était partie avant d'y retourner.
« -Jace ?
-Tu m'as fait peur à surgir comme ça dans ma tête.
- Je suis désolée.
- Tu es de nouveau, toi ?
- Oui. Elle vient de terminer sa tâche. Elle est épuisée.
- Bien.
- Mon humain est toujours chez toi ?
- Non. «ton humain» est partie à l'aube avec un message pour toi.
- Quelle est cette missive ?
- Dès que tu arrives, je dois te dire d'aller au club le retrouver.
- D'accord. Je suis en route. Il faut que je me change. Elle n'est pas très propre lorsqu'elle sort s'amuser.
- Je t'attends, petit ange.»
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Illusion of appearances
RomanceMillie, déchu des cieux célestes, erre sur la terre des hommes depuis deux siècles en compagnie de sa soeur jumelle, Maddie, jusqu'au jour où cette dernière décide de partir de son côté, persuader qu'une mission les attend dans ce monde. Chose qui...