14 | ❝t'es la meuf à mbappé, nan ?❞

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KYLIAN esquisse un sourire contre ma bouche, entraînant mes lèvres dans le mouvement des siennes. Ses mains glissent le long de mon cou tandis que je me retiens à ses bras musclés. Je tente de réprimer un fou rire quand ses doigts chatouillent ma peau, mais en vain. Mes gloussements sont si contagieux que Kylian finit par rire à son tour. Me lâchant à contrecoeur, il me lance un regard qui me fait presque chavirer. Son corps est si chaud et accueillant que je sens peu à peu mon envie de partir disparaître.

— Tu veux pas rester encore un peu ?

Ses yeux me supplient de répondre par l’affirmative. Mais c’est trop tard, je viens de mettre mes chaussures et mon dos est plaqué contre la porte d’entrée de son appartement. 

— J’ai du travail, petit cœur.

Je dois rédiger une partie de mon mémoire aujourd’hui. Je suis en avance sur mon programme, mais je veux rendre un travail parfait. Mon mémoire porte sur la notion de délai raisonnable en procédure pénale. Pour résumer, un magistrat a un certain délai pour préparer son argumentaire, ses preuves, mais aussi pour enquêter dans le cadre d’un procès. Mais les procès sont très longs en règle générale, alors j’essaye de démontrer que le délai jugé raisonnable—même s’il agit d’un des principes du procès équitable—est une notion difficile à accorder en pratique avec le procès pénal réel. 

C’est énormément de travail, en plus des cours en présentiel, des séances de TDs, de la préparation aux concours de justice. Sans compter que ce n’est pas toujours évident de gérer mes études avec Kylian. C’est un copain extrêmement envahissant. 

— Tu peux travailler ici, objecte-t-il d’ailleurs, sourcils froncés. 

— Sans mon ordinateur et mon cahier ? lui fais-je remarquer avec un sourire moqueur, puis je le pousse en posant mes deux mains sur son torse pour me libérer de son étreinte. Allez, petit cœur. On se voit dans la semaine, si t’es pas trop occupé.

— Si toi, t’es pas trop occupée, me reprend-t-il avec une expression rabougrie qui fait redoubler mon sourire. J’ai toujours du temps pour toi, moi. 

— C’est moi le footballeur super connu qui a des entraînements six jours sur sept et qui joue des matchs tous les week-ends ? rétorqué-je, à la fois révoltée et amusée. Sans parler des dîners caritatifs, des shootings photos, des interviews, et j’en passe. Fais pas comme si c’était moi qui avais le plus d’obligations, Kylian.

— C’est vrai, admet-il, l’air sérieux, avant d’embrasser le bout de mon nez. Si on habitait ensemble, ce serait plus simple de se voir. 

— Et comment on tiendrait dans un quinze mètres carrés tous les deux ? 

— Mon appartement en fait trois-cents, expose-t-il en haussant les épaules, comme si un telle chose était tout à fait normale. Voilà, problème résolu.

PRESSION┃k.mbappéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant