"L'effet miroir"

109 7 13
                                    

« L'Effet miroir, écrit par @noah_olivera est un drame et l'objet de ma quatrième critique.

Résumé :

Je revoyais sans arrêt cet épisode dans ma tête, il tournait en boucle sans que je puisses le mettre sur pause voire l'arrêter. Ma respiration se faisait de plus en plus pressante à mesure que j'avançais dans ma vision. Mon cœur accélérait ses battements ; et, arrivé au moment le plus horrible, je me suis réveillé...

(* puisse)

I. Titre, résumé et couverture

Tout d'abord, la couverture : simple, en noir et blanc. Si ton but était d'illustrer une ambiance pesante, pleine de solitude et de tristesse : félicitations, ton bus est atteint ! Le titre en blanc ressort particulièrement bien. Effectivement, c'est un drame, donc si ta couverture avait reflété autre chose qu'une absence de joie de vivre, je me serai posée des questions. Le personnage sur la couverture se prend la tête entre les mains : isolations, réflexion ? Bref, je la trouve très réussie.

Maintenant, le titre : « L'effet miroir ». Je trouvais le titre poétique et ensuite, je me suis dit qu'avant de faire tout autre commentaire, il fallait que j'aille voir ce que signifiait l'effet miroir. Grâce aux miracles d'internet (merci Ecosia), je suis en mesure de savoir ce qu'est un effet miroir.

J'ai trouvé une première définition : cet effet part du principe que chaque situation vécue et le ressenti qui l'accompagne est l'effet d'une cause qui se trouve à l'intérieur de nous-même. On parle d'effet miroir parce que l'autre agit d'une manière qui nous renvoie à notre propre réalité. L'autre l'a simplement projetée en adoptant une posture qui nous réjouit ou nous agace. Donc en gros plus tu es antipathique, plus les gens s'éloigne, plus ça t'énerve et tu deviens antipathique. J'imagine que cela doit s'appliquer avec la tristesse. Comme la couverture le laisse supposer j'imagine que l'intrigue va aller dans ce sens.

L'autre définition que j'ai trouvé, c'est simplement le fait d'imiter sans le vouloir les gestes, l'attitude de son interlocuteur.

Même si je penche plutôt pour la première définition, j'ai encore un doute. Enfin, j'imagine que je verrais bien au fil du roman ! Donc, pour l'instant, ce titre suscite en moi pas mal de questions et pas mal d'attentes. Je m'attends à un roman psychologique avec une vraie analyse des interactions entre les personnages, saupoudrée d'une bonne dose de solitude.

Je trouve que j'ai passé beaucoup trop de temps sur ce titre. Avançons ! Le résumé, à présent. Avant même de le lire, je le trouve assez court. Et après l'avoir lu, je le trouve toujours un peu court. Je pense qu'il manque un peu de matière et gagnerait à être étendu d'une ou deux phrases. Je ne connais pas ton scénario, je suis donc bien en peine pour te proposer des pistes d'amélioration. Peut-être développer un peu plus la montée de la peur et cette angoisse que tu souhaites inspirer ?

Mais bon, ce résumé en dépit de sa taille reste efficace : en quelques lignes (j'imagine que ce doit être un extrait), tu poses les bases d'une ambiance très oppressante et toute embrouillée de mystère. Mettons donc à plat ce que nous avons et ce que nous ne savons pas : nous ne savons pas quel est cet épisode si traumatisant (résultat : suspense, ambiance glauque) et nous sommes donc face à une personne traumatisée. Cet épisode cauchemardesque qui le poursuit, sera le cœur du livre. Du moins, c'est ce que ce j'en déduis.

L'auteur prévient déjà que le début de son histoire va être clichée. C'est original comme introduction ! Bon au moins, je suis prévenue, dans les critiques, je verrais donc les premiers chapitres comme tels. J'attends en tout cas un vrai retournement de situation.

Il est temps à présent de commencer la lecture !

II. Le prologue et le chapitre 1.

1. Le prologue.

Critiques et Corrections [Fermé] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant