Double Jeu Tome 1

Chapitre 5

Je tourne encore et encore dans mon lit sans trouver le sommeil. Il est 2 heures du matin, Scott est dans son panier et dort comme un bébé. Je ne sais pas ce que je ferais de mes journées sans lui. C'est vrai, mes parents sont constamment en voyages d'affaires et je reste seule à la maison. Je m'assois sur le bord de mon lit et baille en m'étirant. Ensuite, je descends à la cuisine pour me servir un grand verre de lait. J'ai posé sur la table les dossiers de l'entrepôt que j'ai ramené hier soir, ne sachant quoi faire je décide de commencer à les feuilleter afin de trouver le code du coffre. Dans mon élan, je m'attarde plus sur ce que renferment les dossiers. Ça me dira peut-être ce qu'était le bâtiment avant de tomber en ruine. J'ouvre le premier, c'est une simple pochette avec un élastique, il est moisi sur les bords et les papiers sont humides. La première page est tachée, c'est une facture. Je jette un rapide coup d'œil mais ne remarque rien d'intéressant pour le code du coffre. Je continue mes recherches, j'aperçois une lettre des impôts pour le centre de restauration des œuvres d'art. Mais oui, bien sûr ! L'entrepôt était l'endroit où étaient stockées les grandes œuvres d'art. On pouvait y trouver des sculptures, des tableaux très précieux. Le coffre doit donc contenir un objet aussi important que ces objets. L'activité de l'entrepôt a été délocalisée en Espagne car c'était plus rentable. Mais personne ne sait où exactement. Au bout de 2 heures de recherches, j'entamais le dernier dossier. Toujours aucune trace d'un code. Je commençais à désespérer. Pourtant, je trouvais une photocopie d'une lettre de la banque adressée au centre de restauration. Il est question du coffre et de plusieurs œuvres d'art qui devaient être transportés au grand musée de Paris. La lettre était une réponse au centre. Elle lui indiquait le lieu de livraison et l'argent qui serait versé au propriétaire de l'entrepôt. Elle lui indiquait aussi le nouveau code du coffre pour éviter toute effraction lors du transport. Le code était le 457. Je fis une photocopie de la feuille et rangea les dossiers dans ma chambre pour que mes parents ne tombent pas dessus, ils rentrent ce soir. Je me demande pourquoi le coffre devait être transféré à Paris. Je remontais dans ma chambre avec cette question en tête, je regardais l'heure sur mon téléphone, avec étonnement je lu qu'il était 6 heures. Scott était monté au pied de mon lit, je me recouchais et dormis.

La sonnerie de mon téléphone me sortit de mes rêves en sursaut. C'était ma mère, je décrochais et colla le téléphone à mon oreille.

« Léa ! Où étais-tu ? Tu n'as répondu à aucun de mes appels ! » Me cria-t-elle à l'autre bout du fil. Je pu constater qu'il est 11 heures et qu'elle m'avait appelé 5 fois et envoyer 4 messages. Là, je suis mal. Je lui répondis, avec une voix encore très endormie, que j'étais sortie avec des amis la veille et que j'étais rentrée tard et qu'elle vient de me réveiller. Mais elle n'a pas apprécié cette version puisqu'elle m'a engueulé pendant au moins 5 minutes me disant que je ne devais pas sortir tard le soir quand ils ne sont pas présents (ce qui est compliqué car ils ne sont jamais présents). Pendant sa longue tirade je mis mon téléphone en haut-parleur et en profitais pour m'habiller. Il fait froid et nuageux. Du coup, je mets un gros polaire et un jean gris. Quand ma mère décide de s'arrêter de parler je lui demande comment elle va et dans combien de temps ils rentrent à la maison. Elle m'annonce que leur voyage d'affaire s'est mal passé et qu'ils vont devoir rester un peu plus longtemps pour continuer les négociations. Sa réponse ne m'étonna pas, j'ai l'habitude. Je finis par raccrocher et alla promener Scott sur la plage. De retour à la maison, j'appelais ma bande de copains pour qu'ils viennent jusque chez moi pour finir notre travail. Tout le monde répondit présent, je leur proposais en même temps de manger à la maison. Pareil, ils ont dit oui tout de suite. Je sortis donc une marmite du tiroir et mis de l'eau dedans. Je vais faire des pâtes carbonara. En général ça passe bien. Je fais revenir mes lardons dans une poêle et coupe les oignons. Je pleure tellement ça pique. Pendant ma préparation, Sarah arrive et est accueillie par mon fidèle compagnon.