Chapitre 14 : Préparatifs

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Point de vue d'Adèle :

Une heure plus tard...

-Hippolyte : BONNNNN ! J'ai terminé les différentes recherches. Je nous ai trouvé deux chambres dans le complexe hôtelier de notre cher ami. Deux chambres spacieuses avec deux lits doubles, dont une avec un lit simple en plus, le tout en all inclusive. Ce qui veut dire mesdames : cocktails, buffets, golf, casino et toutes autres activités à volonté ! Y avait une super promo sur VentesPrivées je vous raconte pas ! Il ne me reste plus qu'à valider, tout comme les billets. Si on a le feu vert, on partira demain à 20h.

-Jessica : Roh ça alors ! Tu es vraiment génial mon amour ! Trackeur informatique et maintenant organisateur de voyage, jamais un jour je ne regrette de t'avoir épousé !

-Hippolyte : Mais tu sais bien que moi non plus ma chérie !

Jessica se penche au dessus du bureau pour embrasser tendrement son mari. Thomas et moi levons les yeux au ciel. Je crois que ça a légèrement agacé Thomas, beaucoup moins fleur bleu que nos deux acolytes.

-Thomas : Bon Chouchou et Loulou. Le jour où vous aurez terminé vos déclarations enflammées, vous nous préviendrez, qu'on puisse ranger nos violons.

-Jessica : Ben excusez-nous de mettre un peu de romantisme dans cette DIPJ qui en manque cruellement ! Nous au moins, on s'aime et on vit notre histoire au grand jour !

Comprenant immédiatement à quoi elle fait allusion, Thomas et moi virons au rouge pivoine. Visiblement, elle n'est pas encore prête à me pardonner. Je crois qu'on a pas fini d'en entendre parler !

-Thomas : Et sinon Courtène, ça va vous coûter combien cette petite plaisanterie ?

-Hippolyte : Rassurez-vous, ce n'est pas moi qui paie, c'est la DIPJ ! J'espère juste que le commissaire Lamarck nous informera de la décision de la proc avant la fin de la journée pour que je puisse réserver le billet d'Amandine et la chambre triple, sinon ils perdront la super promo !

-Thomas : Je pense que la DIPJ appréciera les efforts que vous faites pour ménager leurs caisses. Bon, alors voilà ce que je propose : il faut que notre séjour sur l'île ait l'air le plus normal possible. Deux couples d'amis en vacances, dont l'un avec un enfant. On ferait donc Jessica et Hippolyte, et Adèle et moi, parents d'une adolescente de quatorze ans : Amandine. Il ne faudra pas qu'on perde à l'esprit qu'on jouera des rôles tout au long de la semaine, comme si on tournait un film. Le principal dans cette affaire c'est d'arrêter Amadeo sans mettre en danger les pauvres gamines qui travaillent pour lui. Si on peut amener Amandine ce serait très bien pour nous et nos plans. Elle nous sera très utile comme vous devez vous en doutez. Est-ce que quelqu'un sait si le commissaire a appelé la proc ?

-Jessica : Euh, je l'ai vue arriver tout à l'heure comme une furie.

-Moi : Ça commence bien ...!

Je n'ai même pas le temps d'épiloguer sur le sujet que je vois la procureure arriver vers nous, avec un regard sévère et intimidant je dois l'avouer, suivie de près par notre cher commissaire.

-La procureure : Bien, alors le commissaire Lamarck m'a exposé votre demande. Je dois avouer que j'étais réticente et que je le suis encore parce que je trouve votre idée totalement inconsciente. Mais je ne sais pourquoi il avait des arguments solides que je soupçonne être les vôtres Madame Delettre ! Donc j'ai accepté qu'elle vous accompagne. Seulement laissez-moi vous dire que si un seul de ses cheveux est en danger durant votre excursion, je fais en sorte que vos plaques vous soient retirées et que la brillante criminologue que vous êtes madame soit remerciée et ne trouve plus d'emploi en France Métropolitaine ! Me suis-je bien fait comprendre?

Profilage : peur sur MarseilleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant