CHAPITRE 26

13 0 0
                                    

La pièce était sombre et humide. Pas comme un sous-sol, plutôt comme des catacombes. C'était sinistre, froid et très peu rassurant. J'étais étalée sur le sol, comme si je me réveillais d'un malaise, je ne me souvenais de rien. Je tentais de me lever mais une douleur foudroyante dans les jambes m'en empêcha. Mes yeux à peine entrouverts, que je ne parvenais pas à ouvrir davantage, essayaient de repérer des indices sur le lieu où je me trouvais à ce moment même. Je ne voyais rien et moi avec à ramper pour trouver quelque chose qui m'aiderait à y voir plus clair sur la situation. J'avançais lentement vers une petite lumière lointaine qui devait sûrement venir d'une pièce adjacente. Quand j'arrivai à l'entrée de cette pièce, ma surprise me fit réussir à moi redresser pour moi retrouver à genoux. Un immense lac occupé une partie majeure de la pièce dont je ne voyais pas le bout tant qu'elle était grande. Là aussi, la pièce restait assez sombre, avec seulement quelques bougies et lanternes murales pour l'éclaireur. Les murs étaient formés d'imposantes colonnes et arcades de pierre. Des sculptures qu'on pouvait confondre au premier abord avec des gargouilles représentaient en réalité des dragons. Au bord du lac était installé un magnifique banc en granit. Je m'y installe un instant pour contempler cet étrange paysage qui s'offrait à moi. Je me retournai pour regarder tout autour de moi et je vis un renfoncement d'où débutait, je crois, un escalier. Je décidai de moi levier pour aller voir quels mystères cachaient encore cet endroit mais le fils d'un klaxon me ramena à la réalité. Je me frottai les yeux, encore troublée par ce que je venais de voir. Ou plutôt d'imaginer.

-On est bientôt arrivé mademoiselle. Vous avez fait bon voyage? me dit le chauffeur en souriant.

-Euh oui, merci. Reposant!

-Bien. Voilà, nous y sommes.

Je descends de la voiture en prenant soin de le remercier et me rendit devant la maison. Je restais plantée là sans savoir quoi faire. Maintenant que j'étais là je ne savais plus si je devais entrer voir Aaron. Finalement, ce n'était peut-être pas une bonne idée. Je m'apprêtais à faire demi-tour et marcher dans les alentours pour me changer les idées lorsqu'une voix m'interpella. En me retournant, je compris que je devais assumer ma décision d'être lieu puisqu'Aaron se trouve à la fenêtre et me fit signe de venir. 

Amants ou ennemisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant