Demain Nous Appartient

Chapitre 9 - Quelle demande ? 🤔

Aurore se lève de bonne humeur comme toujours, elle se dirige vers la cuisine pour se faire un café. C'est comme ça que commencent toutes ses journées. Georges se lève en baillant, il traîne des pieds jusqu'à la cuisine, il ouvre le placard les yeux encore à moitié clos, il confondrait presque le paquet de chips et ses céréales au chocolat. Le matin n'est pas le même pour tous.

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A : Salut mes chéries, j'y vais, bonne journée ! dit Aurore à ses filles qui sont en train de petit-déjeuner
S : Bisous maman !
M : Passe une bonne journée !
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Aurore claque la porte, elle lève la tête pour admirer le ciel si dégagé et prend une grande inspiration. Une belle journée s'annonce. Georges, lui, termine de se préparer sans faire trop de bruit pour ne pas réveiller Victoire qui était de garde cette nuit. Il est un peu en retard, il attrape une veste, ses clés et sort de chez lui. En passant devant la porte voisine, il croise Morgane qui sort de chez elle.
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M : Tiens salut Georges ! Tu vas bien ? dit-elle avec un grand sourire
G : Bonjour Morgane ! Ça va merci ! Je suis désolé je file, je suis pas en avance ce matin...
M : Bonne journée !
G : Toi aussi ! dit-il en dévalant les escaliers de l'immeuble
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Georges trouve Morgane étonnement joyeuse ce matin. Pas que d'habitude elle ne le soit pas, mais aujourd'hui semble être une journée particulièrement belle pour elle : s'il savait la soirée qu'elle vient de passer avec Sandrine... Il saute dans sa voiture et prend la route du commissariat. Il arrive à peine quelques minutes après.
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G : Salut Aurore !
A : Salut Georges ! Tu veux te faire taper dessus par Martin toi, tu as vu l'heure ?
G : Oui, désolé... C'est que je suis pas trop du matin... dit-il en buttant sur ses mots
A : Détend toi, je rigole !
G : Ah... Euh...
A : Bon, au boulot !
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Une longue journée les attend. Entre interrogatoires et paperasse à remplir, ils n'ont pas le temps de s'ennuyer. La journée se déroule tant bien que mal lorsque Aurore propose à Georges une pause café pour se vider la tête.

A : Alors, dit moi, tu as réfléchi pour ta demande à Victoire ?
G : Euh, non... Pas vraiment... dit-il en baissant la tête
A : Il faut que tu te lances ! Sinon ça va te prendre la tête pendant des jours et des jours !
G : J'ai voulu en parler à sa soeur mais elle n'était pas chez elle hier soir. Bon, du coup, j'en ai parlé à son neveu mais il ne m'a pas été d'une grande aide...
A : Georges franchement ! Je veux pas te forcer la main mais il faut que tu la fasses cette demande !
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Martin débarque à cet instant pour apporter de nouveaux éléments à ses collègues sur leur enquête en cours.
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M : Quelle demande ? dit-il l'air étonné