Chapitre 7

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Amara

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Amara

Marchant sur la pointe des pieds, j'essayais de ne faire aucun bruit susceptible de me faire prendre.

Longeant le vaste couloir, j'ouvris la première porte que je rencontrais sur ma droite et me glissa rapidement à l'intérieur.

La chance était avec moi ! J'étais tombée sur une mine d'or !

Il s'agissait de la pièce réservée au personnel de maison qui est donc rempli de plusieurs types d'uniformes.

Je pris donc un vêtement de commis de cuisine et l'enfila sans plus attendre. Je pris également un vieux totbag qui traînait dans le fond de la pièce et sortis par l'autre issue. Je me retrouva alors dans un autre couloir, bien moins moderne que celui duquel j'arrivais et marcha d'un pas pressé. Je passa par les cuisines désertes à cette heure là de l'après-midi et sortis par une porte qui menait a priori tout droit à l'extérieur.

À moi la liberté !

Je longea les murs en pierres tête baissée et marcha vers la liberté.

Afin de rejoindre les grandes grilles symbole de la sortie, je passa par un petit chemin où plusieurs gardes étaient en train de faire des rondes.

Soudain l'un d'eux vient vers moi et m'arrêta.

Non...

Je m'arrêtais et le salue. J'essayais tant bien que mal de ne pas trembler sous son regard dur mais ce qui me fit le plus peur ce n'était pas son regard mais bien l'arme de gros calibre qu'il tenait fermement entre ses mains qui, j'en suis sûre, savaient très bien s'en servir.

« ¿A dónde vas? » Me demanda t'il d'une voix que je ne qualifierai pas vraiment de ce que l'on pourrait qualifier de chaleureuse.

(Où vas tu ?)

"Je dois me rendre en ville faire quelques course pour le cuisiner afin qu'il prépare le repas de ce soir pour le jefe." Lui répondis-je, devinant aisément ce qu'il m'avait demandé, le mensonge glissant plus facilement que je ne le pensais sur ma langue.

L'homme me jaugea de la tête aux pieds et après ce qui me parut être une attente interminable, il s'écarta enfin afin de me laisser passer sans un mot.

Remerciant mon fabuleux karma je marcha d'un pas assuré vers la sortie et lorsque je passa enfin les grandes grilles imposantes, j'eu envie de pleurer de joie, je ne pensais pas que cela serait si facile.

Bon maintenant le plan était très simple, bien que je sois sans le moindre argent et sans papiers, j'avais prévu de me rendre au commissariat le plus proche afin qu'il me dépose à l'ambassade anglaise et ainsi demander de l'aide pour rentrer chez moi et m'enfuir par la même occasion.

Un plan parfait !

Maintenant il ne me restait plus qu'à trouver le commissariat. Je déambula dans les rues de je ne sais quelle ville ou village et décida de me rendre à l'intérieur d'un petit café. À cette heure-ci, il était bondé, ce qui multipliait mes chances.

Su Amara (Captive de la Mafia) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant