La vie d'Amara est simple mais elle la trouve parfaite telle qu'elle est.
Elle a une famille aimante bien qu'à l'autre bout du globe, un meilleur ami sur qui elle peut compter et elle étudie ce qui lui plaît depuis toujours.
Cependant, tout son pe...
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Amara
Un bruit répétitif me tira lentement de mon sommeil profond.
J'entendais des bruits sourds tout autour de moi. Je papillonnais des yeux et ouvrit difficilement les paupières.
Je fus tout de suite aveuglée par une lumière blanche, ce n'était pas le soleil. J'avais en face de moi un plafond blanc parsemé de spots. Mon corps était tout engourdis, je ne sentais plus rien.
Mais où est-ce que j'étais...
J'essayais de tourner la tête et c'est là que je vis la source du bruit qui m'embêtait depuis mon réveil.
Un électrocardiogramme.
Je regardais avec confusion la perfusion que j'avais au bras ainsi que de nombreux bandages autour de ces derniers.
J'étais dans un hôpital.
Mais la question était plutôt comment étais-je arrivée là ?
C'est à ce moment là que ça me revint,
Mon mariage.
Rafael.
Notre trajet vers l'aéroport.
Les coups de feux.
L'explosion.
Le noir totale.
J'eu tout d'un coup du mal à respirer, des larmes brouillaient ma vision, je j'entendais plus rien, que des bruits sourds, ma respiration était saccadée. Je faisais une crise d'angoisse.
L'électrocardiogramme se mit à biper de plus en plus fort de manière infernale.
Une infirmière déboula en courant dans la chambre et se précipita vers moi.
Elle me parlait, je voyais ses lèvres bouger, mais je n'entendais rien. Elle me mît ce que je devinais être un masque à oxygène sur la bouche.
J'essayais de me calmer, de prendre de grandes inspirations. Une main que je savais familière prit la mienne délicatement, faisant de petits cercles à l'aide de son pouce dans ma paume de main, me détendant petit à petit.
Ma crise d'angoisse m'avait épuisé, mes paupières devenaient soudainement lourdes et mes yeux se fermèrent d'eux même. Juste avant de sombrer dans les bras de Morphée, je levais les yeux vers la personne qui me tenait la main, ne m'attendant pas du tout à la surprise que j'allais recevoir.
Sergeï était là, devant moi en chair et en os. Ma main dans la sienne. Il avait l'air épuisé et de l'inquiétude perlait dans son beau regard gris.
Je ne voulais plus dormir. Je voulais tant avoir des réponses.
