Chapitre 10

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Amara

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Amara

Je n'ai pas réussi à dormir cette nuit. J'ai été réveillée vers 1h du matin par des coups de feu et je savais très bien ce qu'ils signifiaient.

Plusieurs personnes sont mortes ou pour le moins blessés cette nuit là et je sais très bien qui est le responsable.

Rafael.

Ça m'a fait prendre conscience de ce que je n'avais pas voulu voir, d'enfin me rendre compte de la signification du terme Mafia.

Une organisation criminelle qui fait partie de ma vie désormais, que je le veuille ou pas.


Il est maintenant 6h du matin et je n'ai toujours pas réussi à me rendormir, l'idée de passer plus de 10h de vol avec lui me répugnait. Seulement, je n'avais pas le choix.

Alors c'est avec cette fabuleuse motivation que je pris une douche et entrepris de m'habiller, assez confortablement, pour prendre l'avion.

Soudain une idée me frappa,

L'avion signifiait aéroport qui signifiait plein de gens ce qui signifiait des contrôles et par conséquent les douanes et les forces de l'ordre !

Une bouffée d'espoir s'empara de moi et c'est avec le coeur plus léger que je marchais vers la sortie, toujours bien entendu accompagnée...


Arrivée devant l'imposant SUV noir à vitre teintée, l'homme qui m'avait accompagné saisit ma valise et la plaça dans le coffre avant de m'ouvrir la portière arrière, m'incitant en un seul regard à monter dans la voiture.

Résignée, je pris place à l'intérieur et ce n'est que lorsqu'une main chaude se plaça sur ma cuisse que je réalisais que je n'étais pas seule dans l'habitacle.

Ma tête fit volte face vers le propriétaire de ladite main et sans surprise, j'aperçus Rafael, habillé de façon assez décontractée, me regardant droit dans les yeux, les siens étant plutôt réveillés comparés aux miens.

"Enlève ta main."

Toute personne civilisée aurait aussitôt retiré sa main par politesse et par respect mais apparement pas lui puisqu'il me répondit d'un simple mais efficace,

"No."

Je commençais tout doucement à m'énerver de si bon matin, étant donné que je ne suis mais alors pas du tout une personne que l'on pourrait qualifier de matinale.

J'essayais alors de la retirer moi même. Sans succès. Je préférais alors opter pour l'ignorance de ce fait, je tourna mon regard vers la vitre et admira le paysage rougeoyant défiler.

Su Amara (Captive de la Mafia) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant