La vie d'Amara est simple mais elle la trouve parfaite telle qu'elle est.
Elle a une famille aimante bien qu'à l'autre bout du globe, un meilleur ami sur qui elle peut compter et elle étudie ce qui lui plaît depuis toujours.
Cependant, tout son pe...
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Amara
Je fus réveillée non pas à cause d'un électrocardiogramme, mais plutôt de la lumière du soleil.
Mon premier réflexe fut de regarder où je me trouvais. Toujours dans cette chambre d'hôpital.
Génial.
J'ai fait un rêve étrange durant mon sommeil, j'ai rêvé que je revoyais Sergeï dans cette même chambre d'hôpital...
Étrange.
Je soupirais doucement. Le soleil n'était pas haut dans le ciel, les nuages que je pouvais distinguer depuis mon lit d'hôpital étaient d'une belle couleur rosés cela signifie donc que l'on était sûrement en début de matinée, enfin j'imagine, à moins que ce soit le soir ?
Je laisser retomber ma tête sur l'oreiller. C'est dingue, je suis déjà épuisée alors que je viens seulement de me réveiller.
Mon regard se promène dans la pièce et est attiré par un homme, et plus précisément Sergeï, à moitié allongée dans un fauteuil placé près de mon lit.
Ce n'était pas un rêve... Il était bel et bien là ! Rien que de le voir me rendait étrangement heureuse...
Il avait enlever sa veste ainsi que ses chaussures et était en plein sommeil. Il était vraiment très beau lorsqu'il dormait. Ses traits d'habitude durs étaient désormais détendus, et il ne ronflait pas mais faisait de petits bruits de respiration.
J'étouffais un rire, c'était plutôt mignon à voir.. et à entendre.
Son nez se retroussa et ses sourcils se froncèrent soudainement.
Je ne pouvait plus me retenir et lâchais un petit rire.
Ses yeux s'ouvrirent d'un coup et son regard rencontra le mien.
« Oserez-vous vous moquez de moi mademoiselle ? » me demanda t'il, d'une voix grave matinale. Son visage semblait sérieux mais une lueur de d'amusement dansait dans ses prunelles.
« Je ne sais pas... Qu'en pensez-vous ? » lui répondis avec mon visage le plus innocent possible.
« Je pense que oui мой ангел.. Vous avez de la chance de devoir vous reposer sinon je n'ose pas imaginer ce que je vous aurais fait... ». Il murmura par la suite une phrase en russe en me lançant un regard sauvage mais je n'en comprit malheureusement pas le sens...
(Mon ange)
Il s'était désormais levé du fauteuil et s'est rapproché du lit, sa bouche murmurait à mon oreille.
Rien que sa voix me donnait des frissons, et pas de dégoût ça je peux vous l'assurer...
Il dû le remarquer puisqu'il souriait de manière diabolique,
