Torn (correction & réécriture)

-Chapitre 8-

Note de l'auteur :

Veuillez excuser la violence présente. J'essaie de respecter l'histoire pour les personnes qui l'ont déjà lue. Je ne soutiens en aucun cas la violence envers autrui et encore moins la violence (je ne sais pas vraiment comment la nommer donc pardonnez-moi si le mot est mal choisi) romancée.

Malgré cela..., bonne lecture.

-Lennon-

« Ne t'en fais pas, c'est fini, tente de me rassurer Ethan avant de déposer un baiser sur mon front.

Que nous arrivait-il ? Un jour, nous nous jetions des horreurs au visage, un autre, nous nous retrouvions dans les bras l'un de l'autre. Je ne pris pas davantage de temps pour me poser d'autres questions et pensais plutôt à ce qu'il se passerait aussitôt l'étreinte entre Ethan et moi serait terminée, aussitôt que le bouclé descendrait à la recherche de Scott.

Je reste blottie quelques secondes de plus dans les bras du bouclé tandis qu'il multiplie les baisers sur mon front. Je me sens rassurée. Bien. En sécurité. J'ai peur du moment où son bras va quitter ma taille, du moment où sa main cessera de caresser mes cheveux. Ma tête posée dans le creux de son cou, je peux sentir son parfum. Celui-là, le même que j'ai pu sentir quelque minutes auparavant dans la salle de bain.

Mon cœur se soulage intérieurement de savoir qu'il s'agissait du parfum d'Ethan. Tout tourne dans ma tête, je ne sais comment réagir à son étreinte, à sa précédente colère, à son énervement face au comportement de Scott envers moi. 

Ethan relâche doucement son emprise tandis que des pas retentissent dans l'escalier. 

– Si c'est Scott qui remonte, je vais lui apprendre la galanterie, crois-moi, il va s'en rappeler, crache Ethan.

Il sort dans le couloir, j'avançai prudemment vers la porte pour écouter la scène. Je vis Ethan près à s'énerver contre la personne qui montait les escaliers, lorsqu'il agrippa fortement la personne qui venait d'arriver à l'étage. J'entendis un cri, mais pas n'importe lequel ; celui-ci je pouvais le reconnaître entre mille : celui d'Alyssa.

– Merde, c'est toi !

– Bien sûr que c'est moi ! Pas la peine de m'accoster aussi violemment, répond la blonde. Depuis le temps que je te connais, sache que je n'ai plus peur de toi.

– Ce geste ne t'était pas destiné, répond sèchement Ethan. Et tu devrais avoir peur de moi, ajoute le bouclé, approchant d'avantage son visage de celui d'Alyssa.

Celle-ci regarda derrière l'épaule du bouclé et m'aperçut.

– Len', on s'en va, tout de suite, dit-elle froidement. 

Ethan se retourna, planta son regard dans le mien, je sentis mon cœur quitter ma poitrine. D'une certaine manière, il me faisait plus d'effet que je ne le pensais.

– Bonne idée, je vous laisse entre vous, répond Ethan, j'ai des coups à donner, ajoute-t-il durement.

– Oh, Ethan, s'il te plaît, ne...

– Il le mérite, Hill ! Il apprendra qu'on ne te touche pas. Jamais, réplique-t-il, le regard sombre, laissant Alyssa débarquer sur la planète « j'ai-raté-un-épisode ». Puis il descendit les escaliers.

Alyssa courue presque dans le couloir pour me rejoindre devant la chambre.

– Que s'est-il passé ? Pourquoi a-t-il des coups à donner ? Et à qui ? me questionne-t-elle.