-Lennon-J'entrai dans ma chambre sous le regard interrogatif de Lane. Je m'assieds au sol contre la porte.
« Qu'est-ce qu'il t'a dit ? demande froidement Lane.
Je relevai la tête vers lui tandis que j'essuyais rapidement les larmes qui parcouraient mes joues.
– Rien de bien intéressant, réponds-je.
– Lenny, dit durement Lane avant de s'approcher de moi.
Il me tendit ses mains que je n'hésitai pas à saisir afin de me relever.
– Il faut que je te raconte tout, Lane, dis-je stressée.
Mon meilleur ami fronça les sourcils puis me fit un signe de tête positif. Nous nous dirigeâmes jusqu'au lit pour nous asseoir.
–Pourquoi voulait-il te parler ? Pourquoi voulait-il s'excuser ? Et putain de pourquoi te colle-t-il autant ? dit Lane énervé.
– Arrête de crier, s'il te plaît, dis-je en fermant les yeux. Si tu cries, je ne dis rien, clarifiais-je.
–Très bien, parle. Je me tais, répond Lane en me fixant.
–Hier soir, lorsque je suis rentrée de la patinoire, un homme m'a accostée avec sa voiture, il voulait me ramener – enfin, disons plutôt que ses intentions étaient autres, mais un second véhicule est arrivé. Le premier homme est sorti de sa voiture et s'est placé devant moi, il insistait pour que je le suive ; l'homme de la deuxième voiture s'est emparé de l'inconnu et lui a porté un coup en plein visage. Cette deuxième personne... c'était Ethan.
– Tu plaisantes ? Que faisait-il dans ton quartier ?
–Je n'en sais rien. Je commence à croire que toutes ces situations sont orchestrées d'avance tant la présence d'Ethan se fait fréquente. Quoi qu'il en soit, mon abordeur est resté cloué au sol. Ethan m'a blottie dans ses bras.
Lane respira profondément, près à protester, mais je continuai mon récit.
– J'avais peur, Lane ! Oui, j'étais pétrifiée après la scène qui venait d'avoir lieu. Mais lorsque je me suis retrouvée dans ses bras, ma peur s'est estompée.
– Arrête, Lenny, dit fermement Lane.
–Je t'explique simplement la situation. Il m'a déposée à la maison, je l'ai supplié de retourner à l'endroit où gisait l'homme mais il n'a pas voulu l'emmener à l'hôpital. Il disait qu'il mourrait ici. Je lui ai dit que je me sentais coupable, que je ne supporterais pas d'avoir la mort de cet homme sur la conscience.
–Et je suppose que comme le bon petit prince charmant qu'est Ethan, il vous a ramenés sur le lieu et que notre boxeur en herbe a emmené ce type se faire soigner ? réplique ironiquement mon meilleur ami.
–Détrompe-toi. Il m'a dit qu'il n'aimait pas que l'on touche à ce qui lui appartient. Je me suis énervée ! M'élançais-je tandis que Lane semblait sur le point d'exploser en plein vol. Mes mots ont sans doute dépassé ma pensé, je lui ai dit qu'il avait un problème mental. Il m'a... dit que je lui appartenais, que je n'étais pas faite pour le monde dans lequel les autres vivent.
À ces mots, Lane se leva brusquement du lit, son regard était plus colérique que jamais, son corps entier s'était soudainement crispé.
– Où vit-il ? demande promptement Lane, la mâchoire serrée.
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Torn (correction & réécriture)
FanfictionPour public averti. Je n'ai pas de programme de publication, je le fais dès que j'ai du temps libre. Cette fiction a quasiment dix ans, je la corrige comme je le peux, excusez les incohérences, je tente de les corriger au fur et à mesure. Bonne le...