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Tu t'éloignes de la porte et te mets en position dans un coin du salon. Alors que tu as l'impression que chaque coup donné contre la maison se répercute dans tes os, tu encoches une flèche à ton arc, prêt à accueillir ces maudits zombies.

Il ne faut pas longtemps aux morts-vivants pour arracher de ses gonds la porte qui tombe piteusement sur le sol. Sans prendre le temps de réfléchir, tu tends la corde de ton arc et libère la flèche qui termine sa course en plein dans l'œil du premier cadavre. Celui-ci glisse au sol, définitivement mort. Si le pauvre bougre pouvait parler, il te remercierait sûrement de lui avoir accordé la paix éternelle.

Un autre zombie entre dans la cabane, par bonheur aucun de ses congénères ne l'a suivi à l'intérieur. Tu attends patiemment, le cœur tambourinant contre ta poitrine, qu'il s'approche de toi de sa démarche traînante. Les flèches risquent vite de devenir une denrée rare, inutile d'en gaspiller une autre. Surtout que, pour être honnête envers toi-même, la précision incroyable du premier tir n'était qu'un coup de chance.

Lorsque le mort s'est assez éloigné de la porte à ton goût, tu te précipites vers la sortie en prenant garde à rester hors de portée du cadavre ambulant. Tu sens les doigts putréfiés te frôler, mais l'invité indésirable n'arrive pas à se saisir de toi.

Sans regarder derrière-toi, tu te précipites dans la rue. À peine l'as-tu rejoint, qu'une forte envie de pleurer te prends. Autour de toi, c'est le chaos. De nombreuses personnes gisent au sol, mortes, tandis que les zombies fouillent leurs entrailles ou mordent à pleines dents dans la chair de leurs bras et de leurs jambes. Ceux qui ont encore la malchance de toujours respirer tentent tant bien que mal de fuir. Sur les remparts, tu peux apercevoir quelques courageux tirer sur les envahisseurs qui forment une masse compacte autour d'eux.

Tu ne peux pas rester planter là ! Tu pourrais essayer de rejoindre les gardes qui tentent de défendre tant bien que mal le camp. Mais tu pourrais également fuir... Atteindre le portail semble difficile, mais pas impossible. Ou alors, plus proche de toi, il y a bien ce minuscule trou dans la muraille que tu utilisais pour aller cueillir des fraises des bois lorsque tu étais enfant. Tu as bien grandi depuis, mais peut-être arriveras-tu encore à te faufiler à travers.

Si tu as choisi d'incarner un homme :

Défendre le camp => Chapitre 24

Fuir par le portail => Chapitre 25

Fuir par le trou dans le mur => Chapitre 26

Si tu as choisi d'incarner une femme :

Défendre le camp => Chapitre 24

Fuir par le portail => Chapitre 27

Fuir par le trou dans le mur => Chapitre 28


Image du chapitre : Unwanted Sollicitors by EMGist (lien DeviantArt en commentaire)

Fuir ou Mourir - Histoire interactiveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant