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Incapables de contenir tes larmes, tu contournes le zombie qui plonge de nouveau ses crocs dans la chair tendre d'Oncle Ted. Essayant d'ignorer les hurlements du vieil homme, qui se font de plus en plus faibles à mesure que tu zigzag entre les morts-vivants, tu te fraies un chemin jusqu'au portail.

— Pardon, Oncle Ted, répètes-tu en boucle. Pardon.

Par bonheur, les zombies sont peu nombreux vers l'entrée. La grande majorité d'entre eux se sont déjà enfoncés plus en profondeur dans le camp ou s'agglutinent au bas des marches qui mènent aux remparts.

Sans un regard pour le camp, tu t'enfonces en courant dans la forêt.

Tu cours encore et encore et encore. Tu refuses de regarder en arrière, ni même de penser à tout ce que tu as vécu cette nuit. Te déplaçant aussi vite que tes jambes épuisées te le permettent, tu t'éloignes rapidement du camp.

Lorsque les premiers rayons du soleil percent le feuillage des arbres, tu t'arrêtes enfin, les poumons en feu et les muscles douloureux. Tu pousses un hurlement de rage mêlé à de la souffrance avant de te laisser tomber à genoux et d'éclater en sanglot.

Oncle Ted, Jake, Virgile, tous tes amis. Ils sont tous morts. Et te voilà seule au monde, sans domicile et sans but. Livrée à toi-même.

Laissant tes larmes couler le long de tes joues, tu finis par t'endormir en dépit de la douleur qui transperce ton cœur. Cependant, malgré ta fatigue, tu te réveilles deux heures plus tard. La gorge sèche et l'estomac criant famine.

Le camp est envahi par de nombreux zombies. Ils resteront là-bas tant qu'il y aura quelque chose à dévorer, autant dire très longtemps. Il te faut donc trouver un autre refuge.

Tu frottes tes yeux avec tes poings dans l'espoir de faire disparaître la sensation de brûlure sur tes conjonctives. Et maintenant, que faire ? Tu n'as plus que ton arc sur toi, tu n'as pas eu le temps d'emporter quoique ce soit d'autre durant ta fuite.

Pour survivre, il va te falloir du matériel. Pour cela, il te faut prendre le risque d'aller dans la ville la plus proche pour y trouver des objets que tu ne peux pas fabriquer toi-même. De plus, les gens de l'âge d'or adoraient stocker des conserves, tu y trouveras donc sûrement également de quoi calmer ta faim.

Ou alors, tu pourrais chasser dans la forêt. Trouver du petit gibier et le faire cuire pour reprendre des forces et te reposer avant de penser à la suite.

Chercher du matériel en ville => Chapitre 38

Chasser en forêt => Chapitre 37


Image du chapitre : Pixabay 

Fuir ou Mourir - Histoire interactiveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant