« Un éclair, une lueur vive. »
Lorsque la Lumière rencontre l'Obscurité, que se passe-t-il ? Le mélange n'est pas homogène, au contraire. Alors comment est-ce que ça fonctionne ? Est-ce que les deux éléments se repoussent ou inversement, est ce qu'ils s'attirent ?
On se trompe souvent sur la signification de ces milieux. En fait, ils dépendent l'un de l'autre. Que serait la lumière sans les êtres qui la perçoivent depuis l'ombre ? Il n'y a pas de lumière sans obscurité. Et puis, on ignore ce qui se cache dans l'obscurité. Si j'éteins la lumière, où va-t-elle ? On ne sait pas. Le noir est incertain. Le doute grandit. La peur aussi. Pourtant l'obscurité n'est certainement pas vide de bons sentiments.
Ainsi lorsque la célébrité éclatante repose soudainement dans l'obscurité et que l'ombre d'une jeune femme fréquente involontairement cette brillance intense du monde qu'elle refusait de côtoyer jusqu'à présent, c'est le choc. Un choc brutal ; ça les frappe, ça les mord, les tourmente et les violente, ça les entraine dans une espèce de transe inimaginable, dont ils sont à peine conscients. Ils ne sont plus que spectateurs du feu d'artifice qui explose en eux, impuissants. C'est comme une tempête incontrôlable de sentiments, un ouragan de sensations de plus intenses.
Et du chaos apocalyptique déclenché par la rencontre presque accidentelle de ces deux milieux naît une étoile. Une étoile bienveillante.
