La musique est indispensable!
11H23. « C'est l'heure. »
M.WALDON venait d'entrer dans la suite 199 et d'annoncer aux cinq garçons que les One Direction reprenaient du service. Puis il s'était avancé vers une des fenêtres du salon tandis que les six amis se levaient mollement. Le directeur ouvrit la fenêtre en question et un brouhaha intense vint écorcher les oreilles des jeunes. « Eh bien, elles sont en forme ! » avait plaisanté Louis.
Les six amis sortirent de la suite en suivant Edward WALDON, le riche directeur du LONDON PALACE.
Liam murmura :
- ' C'est l'heure ' on dirait qu'on est dans le couloir de la mort, ricana le garçon.
Lui, non. Il n'y était pas. Ni lui, ni ses quatre meilleurs amis qui étaient tout de même très heureux de retrouver leurs fans, leur vie... Non, ils n'allaient pas vers la chaise électrique.
Mais la mort allait immanquablement se représenter à Alice.
Alice. Petite et faible Alice.
Aujourd'hui, ses amis partaient et elle, elle restait. Dans son hôtel, sa prison. Le déni terminé, elle ressentait chaque sensation refoulée depuis déjà 11 ans.
Que c'est long 11 ans.
Aujourd'hui, ses plus proches amis prenaient le large certes, mais aujourd'hui, le vide aillait refaire surface et il est impossible de lutter contre cette force. Invincible.
Aujourd'hui, ses parents allaient refaire surface. C'était ça, le plus dure. Et elle n'aurait plus le soutien des garçons qui lui empêchaient d'y penser ces derniers jours.
Alice pensait à tous ces détails qui allaient surement la blesser dès qu'elle ressentirait le manque. Mais elle ne mesurait pas l'ampleur du désastre. Le déni avait duré si longtemps qu'elle n'avait pas idée de l'état dans lequel elle se trouverait. Chaque image, chaque détail de cette maudite journée était enfoui bien loin dans son esprit. Et généralement, ces images ne refont surface que lorsque le déni était finit. L'heure avait sonné. Mais il ne fallait pas déserter. Pas encore. Pas temps qu'ils seraient là.
Ils descendirent les escaliers de marbres en sautillant. Les One Direction redevenu en deux mois le groupe soudés qu'ils étaient, voir plus soudés encore.
Leur joie se lisait sur leur visage. Ils étaient si pressés de retrouver leurs fans. Leurs fans qui ont pourtant, pour la plupart, dénigré le jeune Harry pendant des mois. Aujourd'hui, ils leur avaient pardonné. Le pardon est sans doute la plus belle preuve de courage. Ce jour-là, ils montraient à quel point ils étaient forts, ensemble.
Les dernières marches. Encore quelques pas. Louise les attendait dans le hall. Elle salua les garçons un par un, s'attardant sur Zayn qui semblait avoir beaucoup de choses à lui dire. Tandis qu'Alice plaisantait une dernière fois avec Louis.
- C'est une très bonne idée. Vous avez raison, dit Louise.
- Je vous en prie, Louise, tutoyez-moi. Vous savez bien que vous n'êtes pas qu'une simple employée pour moi.
- C'est un peu tard pour ça, répondit-elle en ricanant. Vous êtes sur le point de partir.
- Non, je reviendrais. Je reviendrais vous voir, promit le métis.
- Es-tu sûr, Zayn, que ce soit la vieille employée que je suis que tu souhaites revoir ?
Son regard se dirigea automatiquement vers la jolie blonde. La petite Alice qui ne tiendrait pas. Il aurait mis sa main à couper qu'elle ne tiendrait pas. Sans trop savoir pourquoi.