Extrait d'un coin de ma tête

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Quand je dois écrire ce que tu me fais ressentir, j'ai le syndrome de la page blanche ne pouvant plus produire quoi que ce soit, en tout cas, rien d'aussi beau et doux que je vois dégager les gens amoureux. Parfois le doute me fait penser que c'est justement parce que je ne ressens rien mais bon si c'était le cas, tu aurais cessé de venir trotter dans ma tête tous les soirs. Je cesserais de parler que de toi aux étoiles, je suis sure qu'elles te connaissent tellement bien qu'elles pourraient te retrouver même si tu étais dans un autre corps. Mes mots n'ont en rien lair d'être aussi légers qu'une plume, ils ne le sont pas, ce n'est qu'une association froide, et pourtant dieu seul sait à quel point je me consume dès qu'il s'agit de toi.

Mes journées sont chargées et sans trace de ta tête fière dans mes souvenirs, mais quand la nuit prends le relai, t'es la première personne qui m'apparait, je ne saurais dire si c'est un tourment ou une bénédiction. Normalement je suis censée être tourmentée car tu es mon échec, mais qui me dit que je ne suis pas bénie? J'adore les casse-têtes. Je repense à chacun de nos échanges et ils sont encrés dans ma mémoire, je ne sais même pas si je dois remercier mon cerveau performant ou alors mon coeur plein de sentiments?

Je n'ai jamais rencontré quelqu'un comme toi avant, je souris bêtement en pensant à toi et pourtant je sors de chacune de nos échanges enragée ou frustrée. J'aimerais tant espérer que tu photographie en pensant a moi, parce que moi quand j'écris t'es jamais loin, mais je ne peux me le permettre, pourquoi me faire du mal?

Tu sais ce que je ressens pour toi, peut-être suis-je irrationnelle ou impatiente mais je pense que si tu ressentais quelque chose, je le saurais. Tu me fais tourner en rond et j'ai l'impression d'être une imbécile, aujourd'hui tu insistes pour connaitre un truc sur moi et demain si je te dis un truc tu me dis que ca ne t'intéresses nullement, jai beau avoir de sentiments pour toi, je ne suis pas aveugle.

Peut-être que si je n'arrive pas à dégager un truc doux de tout ce que je ressens, c'est parce que je ne voudrais pas les ressentir, et pourtant je suis prise au piège, mes sentiments pour toi sont mixés et je suis presque sure que ca les rend plus fort, je t'aime amèrement et je te déteste doucement, je suis toujours partagée entre partir et rester, abandonner ou tenir bon, dans ces moments là, souvent je demande à Dieu que tu me fasses un signe pour que je sache quoi faire, ils sont toujours arrivés et me disent la même chose à chaque fois, Pars!

Jai tout le temps envie de me dire: « si je lui plais pas, tant pis pour lui, il ne sait pas ce qu'il perd » mais je sais que tu ne rates rien d'intéressant, au contraire si tu avais succombé je t'aurais brisé, je t'aurais probablement déçu, je t'aurais fait du mal parce que moi je suis comme ca, les gens pensent toujours que je ne peux les atteindre mais ils finissent toujours douloureusement meurtri. Je suis contente que tu te sois inconsciemment protégé, c'est fou mais en même temps j'aimerais que tu baisses ta garde, que veux tu? Je suis une chasseuse.

Je suis près parce que tu voudrais que je sois loin, je te chéri parce que je te laisse indifférent, je t'admire parce que tu me méprises, je te veux parce que tu ne m'aimes pas, je t'aime parce que tu ne me vois pas. Et si un jour une de ces choses venait à changer, je tracerai ma route, je ne t'aimerai plus car toi tu m'aimeras et ce sera le début de ta souffrance, je jubilerai.

Be FOù les histoires vivent. Découvrez maintenant