Chapitre 34

25 5 21
                                    

-J'espère que tu est prête pour un entraînement intensif.

Comme si j'avais pas assez de stress jusqu'à maintenant, on m'apprend que je vais presque risquer ma vie pour me la sauver..w

Après une courte discussion avec César, je finis par quitter les lieux, la boule au ventre.

Je retrouve Sabrina, et je vide mon sac, racontant les histoires de famille de Lucas et l'entraînement. Je mentionne aussi le moment étrange avec Anna ce matin. Mon amie ouvre de grands yeux quand j'évoque ceci.

-Moi aussi, elle m'a parue étrange tout à l'heure ! Pour une fois que ce n'est pas ton imagination !

-Ah bon !? Mais... qu'est-ce que cela voudrait dire ? je lui réplique, choquée.

-Si tu veux mon avis, le M a quelque chose à voir là dedans. dit-elle, déterminée.

-Mais ce n'est pas possible ! J'ai vu dans ses yeux quand elle est arrivée avec nous, il n'y a que du bon dans cette fille. Tu sais que je ne me trompe jamais dans ce que je vois dans les pupilles des personnes.

-Je sais, bien sûr, mais je ne dis pas qu'elle nous espionne intentionnellement. Par exemple, Marla est bien rentrée dans ton cerveau la dernière fois. ce dernier semble se mettre sur pause quand l'idée qu'Anna ait pu nous vendre quand à l'emplacement du camp original. J'avais confiance en elle... Quand bien même qu'elle soit contrôlée à distance, il n'empêche que le sentiment de trahison me transperce la poitrine.

-Il faut faire quelque chose. Nous ne pouvons pas la laisser compromettre la liberté de tout le monde. Si ce que tu dis est vrai et que Marla exerce une emprise sur elle, il y a de fortes chances que ce soit elle qui ai révélé la localisation exacte de l'ancien camp, et rien ne nous dit qu'elle ne recommencera pas, ou même qu'elle l'ai déjà fait.

Sabrina hoche la tête, et nous courrons toutes les deux vers le bâtiment des leaders.

***

Après avoir partagé nos soupçons aux quatre personnes devant nous, Jo soupire :

-Tant que nous n'avons pas de preuves directes qui incriminent Anna, nous ne pouvons rien faire, même si elle est coupable. En tout cas, merci de nous en avoir parlé. Je pense parler au nom de tous quand je dis que nous allons ouvrir l'il désormais.

Je suis furieuse de voir que, quand la sécurité de tous est mise en jeu, personne ne décide d'agir. Et si elle nous trahissait encore ? Moi, je vais nous protéger. Au moins essayer de faire quelque chose pour que le massacre de la dernière fois ne se reproduise. Je souris distraitement et me détourne, une idée germant dans ma tête. Une idée qui pourrait non seulement démasquer Anna, mais aussi de se débarrasser de la menace du M un bonne fois pour toutes. Alors, je pourrais rentrer chez moi.

Plus tard, je réunis tous mes amis dans le bâtiment, incluant pour la première fois le Parasite. Je raconte la même chose qu'aux chefs, et, comme je l'espérait, leurs expressions démontrent une détermination protectrice. Ensuite, j'explique mon plan dans les grandes lignes. Ca va être dur, mais avec un peu de volonté, on y arrivera.

***

Le lendemain, je pars en patrouille seule avec Sophie. Tout le plan est basé sur l'aboutissement de notre tour de garde, et d'une rumeur qui circule depuis notre arrivée ici, selon laquelle une partie de l'usine renfermait du matériel informatique assez puissant.

Nous marchons une petite demi-heure, tournant dans les ruelles, cherchant une porte dérobée, ou un coin rempli de ce que nous cherchons.

Au final, nous arrivons à l'autre bout de l'usine sans avoir rien trouvé. Mes espoirs dégringolent, et des larmes de désespoir menacent soudain de jaillir de mes yeux. En face de nous s'étend à perte de vue une forêt immense. Presque aussi grande que le vide qui s'est installé dans mon esprit.

Sophie se détourne en soupirant, et je la suis. Nous rentrons dans l'usine par une allée que nous n'avions pas emprunté avant, mais je ne pense pas qu'elle contienne une entrée magique vers des trésors d'informatique.

Tout à coup, Sophie trébuche. Je me précipite pour l'aider à se relever, mais quand je vois ce qui a fait perdre son équilibre à mon amie n'est ni une pierre, ni une grosse branche, je me fige. C'est une poignée. Mes espoirs renaissent de leurs cendres tandis que Sophie se redresse. Quand elle réalise la trouvaille, elle s'empresse de se baisser pour tirer dessus. Au début, rien ne bouge d'un poil, lais en forçant un peu plus, une trappe en métal peinte avec des motifs semblables à ceux de sol s'ouvre en grinçant. Je décide d'entrer dans la pièce la première, m'aidant d'une échelle rouillée accrochée à la porte, et Sophie me suit.

_______________________

Heeeeeeeeeyyyyyyyy!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Tout d'abord, désolée pour l'absence, mais vous savez si vous me suivez sur Instagram que j'ai eu deux semaines assez remplies (au passage #blacklivesmatter).

Dites-moi ce que vous en avez pensé, c'est toujours un plaisir de vous lire !!! (des pronostiques ? ;-))

Plein de bisous, et à la prochaine !!!!!!!!!!!!!!!!!!

Insta : @oloha.macua.wtp

Droit dans les yeuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant