Chapitre 24

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C'est à ce moment que l'évidence me frappe.

Cette manière de dire mon prénom -si spéciale, si belle- me caresse les oreilles et me murmure la vérité : la mère de Lucas n'est pas morte, elle se tient juste devant moi !

-Il... Il n'y a pas de quoi ! je dis, ne sachant plus vraiment de quoi je parle. Mes yeux sont écarquillés à un point que je pensais impossible à cause de la découverte.

Je me détourne et je me dirige instinctivement vers Lucas, toujours perdu dans ses pensées, et la seule idée qui me vient à l'esprit est celle qu'il faut tout lui dire, le plus rapidement possible.

-Hey ! je dis d'une voix un peu trop forte, ce qui le fait sursauter. Comment ça va aujourd'hui ?

-Ca va très bien, et toi ? me demande-t-il, surpris.

-J'ai quelque chose de très important à te dire. Tu te souviens, quand on était encore au block, tu m'avais raconté l'histoire de tes parents... (A ces mots, Lucas grimace, et ce n'est qu'en remarquant la moue triste que ce souvenir triste provoque chez lui que je réalise l'énormité de ce que je m'apprête à révéler. Il croit toujours que sa mère est morte et il a déjà fait son deuil. Ca le détruirait de savoir que cette femme l'a abandonné, le laissant croire à des choses affreuses qu'il ne serait pas prêt à oublier.)... Ben... Je me disais qu'on a réussi à passer un grand nombre d'épreuves, et qu'on a enfin trouvé une paix qu'on aurait même pas osé imaginer il y a des semaines !

Il sourit :

-C'est vrai que j'ai l'impression que ça fait une éternité que je te connais et que je t'ai raconté tout ça !

Je le prend dans mes bras, et respire son odeur familière. Raconter ce mensonge -qui n'est est pas un, plutôt une vérité qui m'est venue à l'esprit pour en cacher une autre- m'a fait réaliser le temps que nous avons passé dans cette autre réalité. Ca fait peur.

Je reprend mes esprits, il est temps que je règle ce problème mère-fils le plus vite possible.

***

Tout en cherchant Jo (ou Josseline, pour ceux qui préfèrent), je tombe sur Mario, observant avec une intensité inédite une tente, non loin de là. Je l'interpelle, et il sursaute. Voyant que ce n'est que moi, il m'offre un sourire crispé.

-Comment ça va, après tout ça ? je lui demande.

-Ben c'est un peu bizarre de partir d'un coup d'un endroit pour la troisième fois en un mois. dit-il, la mine sarcastique.

-C'est sur... (je marque une pause, ne sachant quoi ajouter) Dis, est-ce que tu m'en veux encore pour ce que je t'ai dit le premier jour de travail ? Parce que si c'est le cas, je voulais m'excuser et te dire que je...

-C'est bon, t'inquiète. me coupe-t-il.

-Je... OK... Salut alors ! je lance, gênée. Il se détourne et continue à fixer au loin.

Je décide tout à coup d'attendre au mois jusqu'à demain pour aller parler à Jo. Après réflexion, une journée pour digérer cette information ne serait pas du luxe.

En parlant de digestion, je crois que le baquet de midi ne devrait pas tarder. Certaines personnes se sont levées de bonne heure (pas autant que moi mais tôt quand même) pour explorer les bois et voir si il y a du gibier ou des plantes comestibles. A en juger par les odeurs qui émanent de partout, je dirais qu'ils ont trouvé de quoi satisfaire nos papilles !

______________

Heeeeeeeeeeeeeyyyyyyyyy!!!!!!!!!!!!!!

Point positif du corona, je peux plus écrire ! (et Netflix, et manger, et dormir, mais ça on va pas le dire :-)) Mais oubliez pas de prendre les précautions nécessaires hein, ce serait bête quand même d'attraper le virus... (Je sais que ça doit faire la cinquante-millième fois qu'on vous le dit, mais bon, si c'est ce que ça coute pour être en bonne santé...)

Alors voilà, dites moi ce que vous avez pensé de ce chapitre, et ne vous inquiétez pas, ça sent l'amour au prochain chapitre !!!!!!!!!

Plein de bisous (à distance :-))))) et à la prochaine !!!!!!!!!!!!!!!!!

Droit dans les yeuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant