Chapitre 8

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A ces mots, je m'arrache à mes sombres pensées et rassemble mes maigres forces pour me lever. Mario et Lucas hissent Sabrina dans la voiture. Je me place à coté de mon amie et les deux garçons à l'avant. Un silence tendu s'installe. Pour détendre l'atmosphère, je demande :

"Dis Mario, comment tu as fait pour sortir du block ? Et comment ça se fait que tu sois encore en vie ?

- En fait, c'était plutôt facile ; Nous explique-t-il ; Quand je me suis réveillé dans la chambre d'hôpital du block, j'ai tout de suite senti le prank. Et l'infirmière, Cara ou quelque chose dans le genre, n'aidait pas, au contraire, sa voix de machine et son faux sourire me foutaient les jetons. Alors je suis sorti de ma chambre, et j'ai ouvert la première porte qui semblait sans danger. Je me suis retrouvé dans une salle de contrôle, et j'ai regardé les gens qui trituraient les boutons. Comme je suis génial ; Dit-il en me jetant un regard en coin, et je ne peux m'empêcher de lever les yeux au ciel en reconnaissant le garçon crâneur et populaire qu'il est ; j'ai attendu qu'ils partent pour prendre les commandes et ouvrir les portes. J'ai sprinté et je suis arrivé dans leur entrepôt de voitures. J'ai chouré une de leurs bagnoles et je me suis tiré."

Ce récit me met la puce à l'oreille :

"Tu n'aurais pas déclenché une alarme de sécurité par hasard ? dis-je en repensant au jour où j'ai vu les monstres.

- Peut-être bien..." répond-il en me regardant.

Un silence inconfortable prend place

"Et après être sorti, tu as fait quoi ? dit Lucas d'une voix un peut trop forte

- J'ai foncé dans le désert et j'ai tracé les mecs qui me poursuivaient, franchement, ils ont jamais appris ce que c'était une pédale d'accélérateur ?... Bref, après, j'ai trouvé un campement, et les gens qui y sont m'ont super bien accueilli, et je me suis intégré. C'est là que je vous emmène.

- Comment tu nous a trouvés ? je demande

- En fait, là bas, on doit "participer à la vie du camp", comme ils disent, et, du coup, on a des corvées. La mienne c'est la patrouille. Heureusement que c'est mon tour de garde aujourd'hui !"

Pendant que Mario nous conduit jusqu'au fameux campement, j'essaie de faire avaler un peu d'eau à une Sabrina à peine consciente. Lucas et Mario se regardent avec défi, je suppose qu'ils ne savent pas encore quel degré de confiance ils doivent s'accorder.

Quand nous arrivons enfin audit camp, je m'efforce d'aider mon amie, et voyant que je peine à la tâche, les deux garçons se précipitent à mon secours. J'accepte leur aide avec soulagement et me dirige vers les remparts fait avec des branches et des feuillages. Je me demande comment ils ont fait pour trouver de la végétation en plein désert mais je laisse cette question en suspens car cela fait longtemps que je n'ai pas vu de vert, et je suis soulagée d'enfin pouvoir profiter de cette couleur une nouvelle fois. Effectivement, il y a seulement quelques heures, je pensait ne plus être capable de ne jamais voir.

Les portes s'ouvrent devant moi et le village qui s'étend devant mes yeux me laisse sans voix.

Des cabanes de tailles aléatoires sont alignées comme des rues qui convergent toutes vers une sorte de petite place au milieu de laquelle se dresse un bâtiment assez imposant fait de terre cuite et recouvert de plantes grimpantes. Mais le village en lui même n'est pas ce qui m'émerveille le plus : les gens qui s'agitent et s'affèrent, tous motivés par un désir d'entraide. Ils ont l'air si unis que je ne veux pas venir, porteuse de problèmes à cause de mon habilité, perturber leur vie qui semble si tranquille.

Nous avançons jusqu'au bâtiment principal et, sur le chemin, Marion s'arrête régulièrement pour saluer des gens et me présente à ces derniers. Lucas ne cesse de me jeter des regards indéchiffrables à chaque fois que je m'approche d'un habitant. Je ne sais si il me reproche de parler à des inconnus ou de parler à Mario tout court. Il semble ne pas faire confiance à ce garçon malgré son récit détaillé ou l'endroit paradisiaque dans lequel il nous a emmenés.

La bâtisse de terre cuite se dresse devant nous et nous entrons, Lucas toujours sur ses gardes. Une fois à l'intérieur, le silence nous enveloppe et je me prend à regretter le joyeux brouhaha qui régnait à l'extérieur. Nous nous retrouvons dans une pièce sombre et très peu décorée. Mario nous conduit ensuite dans un petit couloir orné de tableaux qui paraissent relativement récents. Il débouche sur une grande salle lumineuse décorée par des magnifiques uvres d'art. Au centre de la pièce se trouve une table ronde, autour de laquelle sont réunies quatre personnes.

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Heeeeeeeeeeeeeeeeeeeyyyyyyyyyyyyy !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Je voulais d'abord vous remercier de suivre les aventures d'Olivia, merci beaucoup, ça me fait du bien de savoir que d'autres personnes la connaissent car elle fait partie de mon imagination depuis un long moment !

Je voulais aussi vous dire que je vais, à partir d'aujourd'hui écrire un chapitre par semaine (et si je suis en retard j'en connais certaines qui ne manqueront pas de me le rappeler !!!)

N'hésitez pas à commenter et à me dire ce que vous pensez de cette histoire ou, par exemple faire des pronostiques sur la suite, ça m'intéresse énormément !

Pleins de bisous, et à la semaine prochaine !!!!!! Ou un peu avant grâce aux vacances !!!!!!!

Droit dans les yeuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant