Police : Ne bougez plus. Vous êtes en état d'arrestation. Couchez-vous, face contre terre.
Au moment où le policier placé devant moi l'a dit j'ai failli m'évanouir. Ils sont entrés dans la chambre en cascade et ils ont tout saccagé.
Quand j'ai regardé dans la cité, ils avaient fait sortir tout le monde. Ce jour aussi, Jimmy était chez une de ses copines dans la même cité.
J'étais couché et je pleurais, lui il était calme, il m'a regardé et il a souri. Je ne comprenais rien. Apparemment ces policiers cherchaient un groupe de bandits qui disait-on venait souvent dans la cité.
Ils n'ont pas retrouvés leurs traces, ils ont commencés à nous interroger.
Policier : Oh petit, tu as quel âge ?
Moi (apeuré) : J'ai 16 ans chef.
Policier : À 16 ans tu connais déjà la route qui mène chez les prostituées ? Incroyable. Tu faisais quoi ici ?
Moi : Je suis venu voir mon amie.
Policier : Quelle amie ? Tu es ami avec les prostituées ? Tu fais quoi dans la vie ?
Moi : Je fréquente au lycée de mballa 2
Policier : Tu fais quelle classe ?
Moi : Je fais 3ème chef.
Il était dépassé. Il a appelé ses autres collègues qui sont venus me poser tout un autre tas de questions. Ils ne comprenaient pas comment je pouvais me retrouver là.
Policier : Ton père sait que tu visites le genre d'endroit ci ?
Moi : Non chef.
Policier : Non hein, il va alors venir te chercher au commissariat et on va tout lui dire.
Connaissant mon père, je savais qu'il allait être tellement déçu s'il l'apprenait. Il n'allait pas hésiter à m'afficher à l'église, les autres devaient dorénavant me regarder comment ?
Hey ma vie allait s'effondrer.
Policier : Embarquez les.
On a menotté certaines filles chez qui on avait retrouvé de la drogue, heureusement ce jour chez Jéza il y avait rien.
Comme j'étais le plus petit, on ne m'a pas menotté. Ils ont plutôt attachés ma main droite à celle gauche de Jimmy avec une grosse corde, et ils nous on demander d'avancer dans la voiture.
Je vivais cette scène comme un film. Je pleurait presque, mais Jimmy près de moi était toujours silencieux. Pendant qu'on marchait il m'a dit
Jimmy : Frère calmes toi aussi il y'a quoi, ne baisse pas mon charisme.
Je ne répondais même pas tellement j'avais peur de ce qui allait m'arriver. Jimmy a dit
Jimmy : Calmes toi, au prochain virage a droite là, tu tombes dans le champ et tu me suis seulement.
Moi : Que quoi ?
Jimmy : Apprêtes toi à courir.
Comme nous étions nombreux, plus d'une vingtaine, les policiers ne pouvaient pas tous nous contrôler. C'est là je me suis rendu compte que Jimmy avait sorti une lame de rasoir, au fur et à mesure qu'on avançait il coupait la corde avec laquelle on nous avait attaché.
Puis, à quelques mètres du virage en question, la corde était coupée et Jimmy m'a dit
Jimmy : Frère on décale.
Il a parlé en ouvrant un marathon terrible dans une piste du quartier, je ne pouvais pas rester là alors je l'ai suivi.
Deux policiers se sont mis à nos trousses, je les fuyais comme un grand bandit et ils ne faisaient que dire << arrêter sinon je tire >>. Pendant ce temps Jimmy me criait
VOUS LISEZ
#Regards_Meurtriers !
General FictionJe suis Edgar, la victimes des regards meurtriers. Mon histoire ne date pas d'aujourd'hui. En effet, tout a commencé il y'a quelques années de cela. À l'époque, je faisais 3ème au lycée de Mballa 2, un quartier de Yaoundé. Au lycée, un élève des 2n...