Le retour de Jimmy, j'y croyais pas. Après toutes ces années, qu'est ce qu'il était devenu. Cette nuit j'étais insomniaque, attendant que demain n'arrive avec empressement.
J'avais informé ma mère cette même nuit et elle a jubilé partout comme ci c'était le président de la république qui venait.
Le lendemain je ne suis pas parti au travail, j'attendais Jimmy. Ma mère avait préparé à la maison pour le recevoir, mêmes certains voisins étaient présents.
Vers 18 heures, une voiture a garé devant la maison, je suis sorti avec empressement, et il était là, Jimmy était là. Il est venu se jeter sur moi comme ci...
Jimmy : Ed des Ed, mon frère de toujours.
Moi (émerveillé) : Le grand Jimmy.
Jimmy : C'est comment alors ?
Moi : Frère je vais bien. Entrons à la maison.
Quand Jimmy est entré au salon, mes parents se sont levés pour l'accueillir comme un prince.
Ma mère (toute souriante) : Sois bénis serviteur de Dieu. Bienvenue à la maison.
Jimmy : Mama, toi aussi, je suis l'enfant de la maison après tout.
Mon père : N'empêche, tu restes un serviteur de Dieu, docteur de la parole.
Jimmy : L'humilité précède la gloire, mais l'orgueil précède.
Mon père : Parole d'un homme sage.
Jimmy n'avait pas changé d'un poil, il était resté le même, toujours sympa et agréable à vivre. Très souriant, il respirait l'argent. Sa pomme de main était fraîche, habitué à la climatisation.
Pendant qu'on mangeait mon père lui a demandé.
Mon père : Sinon, serviteur de Dieu, comment va la foi ?
Jimmy : Papa, on tient le coup par la grâce de Dieu. Quand je suis arrivé en Europe, je ne parvenais pas à suivre le rythme, ils ont des enseignements totalement profonds, et suivent un rythme de vie qui sort de l'ordinaire.
Mon père : Comment ça ?
Jimmy : Papa, tu imagines, on avait souvent des programmes de jeûne de 6 mois. Dans ces programmes, Dieu parlait, audiblement, et il nous révélait des choses que le commun ne peut voir ni comprendre.
Mon père : En effet, c'est ça être un homme consacré.
Jimmy : Effectivement. Pour atteindre un certain niveau, il faut vraiment se dépouiller de tout ce qui nous éloigne de Dieu.
Je regardais Jimmy et j'étais dépassé. Donc comme ça, mon pote avait réellement changé ? Je le croyais oui.
Jimmy (embarrassé) : Je ressens quelque chose. Dieu me parle.
Mon père : Ah bon ? Et quoi ?
Jimmy : Il y'a une femme dans ce quartier, ses enfants l'ont fuit, son mari aussi l'a abandonné parce qu'on dit qu'elle est sorcière.
On s'est mis à réfléchir et effectivement, il y'avait une cadre de l'administration au quartier.
Elle était professeur d'université et vivait seule, tout le monde la fuyait.
Mon père : Oui, je pense que je la connais.
En fait, tout le monde la connaissait. On m'a envoyé de partir l'appeler, je suis parti et sans trop discuter elle m'a suivi. Dès qu'elle est entrée au salon, elle a commencé a manifester une possession démoniaque. Elle disait
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#Regards_Meurtriers !
General FictionJe suis Edgar, la victimes des regards meurtriers. Mon histoire ne date pas d'aujourd'hui. En effet, tout a commencé il y'a quelques années de cela. À l'époque, je faisais 3ème au lycée de Mballa 2, un quartier de Yaoundé. Au lycée, un élève des 2n...