#Chapitre_1 !

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Je suis Edgar, la victimes des regards meurtriers. Mon histoire ne date pas d'aujourd'hui. En effet, tout a commencé il y'a quelques années de cela. À l'époque, je faisais 3ème au lycée de Mballa 2, un quartier de Yaoundé.

Au lycée, un élève des 2nd était particulièrement célèbre. On l'appelait Jimmy. En ce temps il n'était pas encore mon ami. Tout le monde le connaissait, les filles étaient à ses pieds car très charismatique, les professeurs l'aimaient bien parce qu'il était assez intelligent.

Les délinquants qui venaient au lycée pour taxer les plus jeunes le connaissaient aussi, et lui on ne l'avait jamais taxé.

En fait, tous ceux qui connaissaient Jimmy l'appréciaient, il était comme un magicien. J'avais compris pourquoi les délinquants ne l'arrêtaient jamais.

C'était un grand danseur de coupé-décalé. À la kermesse du lycée alors cette semaine il avait fait fort.
Tout le lycée l'acclamait. Tellement il avait bien dansé que même le proviseur lui avait donné 10.000 frs.

Quand Jimmy passait au bloc des 6èmes, mêmes les enfants couraient le saluer. Il était aussi très relax, gentil et simple.
En fait, il avait au moins 6 personnalités.

Tandis que moi, j'étais le genre d'enfant très calme. Mon itinéraire c'était école - maison - église. Je n'étais pas timide, j'étais juste calme. Contrairement à Jimmy, je passais inaperçu.

Mon père à l'époque était enseignant donc je me devais d'être brillant à l'école, mais au delà, il était pasteur d'église, le genre très strict avec la parole de Dieu. Dans le cadre d'un concert évangélique qui devait avoir lieu à l'omnisport, on avait invité la chorale de notre église à prester.

Moi j'étais batteur, donc bien évidemment je devais être sur scène.
Au concert ce jour, j'avais reconnu quelques élèves du lycée, et on ne manquait pas de se faire des signes à distance. Soit des chantres, des musiciens.

Quand on a appelé l'une des chorales les plus célèbres de la ville, "mélodie du ciel" ils sont venus sur scène, leur prestation avait captivé l'attention de tout le stade, ils avaient, des voix vraiment angéliques.

Leurs musiciens alors, les problèmes seulement. Sur l'estrade, ils avaient deux chantres, une fille et un garçon. La fille, j'avais souvent entendu parler, mais le garçon non. Quand il est monté et qu'il a touché le micro, mon coeur a balancé fort genre << Quoi ? Lui ici ? >>.

On ne l'avait pas présenté sous son nom du lycée, c'était Dimitri Abondo, Alias le grand Jimmy. Ce jour, il a chanté au point où ma propre mère s'est mise à pleurer tellement le chant la transportait.

Je la regardait en me disant << la mère ci sait même que ce gar c'est un grand danseur de coupé-décalé et un voyou terrible ? >>.

Je l'avais regardé avec le plus grand étonnement du monde, je ne comprenais pas comment quelqu'un pouvait exceller dans tout ce qui est bien et dans tout ce qui est mal en même temps.

Ce jour lui aussi m'a reconnu, en passant il m'a adressé un << Yo >> au passage et il est parti.
Quand je suis rentré mes oreilles n'ont pas respirées à la maison.

Ma mère : Vraiment fils, ta batterie que tu joues là, il faut même laisser ça tu te mets plutôt au chant.

Moi : Ekiee mater, pourquoi ? Moi j'aime la batterie.

Ma mère : Ça n'a pas l'onction, ah toi aussi.

Moi : N'est ce pas hein, et c'est le chant qui a trop l'onction ?

Ma mère : Oui, tu n'as pas vu le jeune qui a chanté tout à l'heure là ? Oh Seigneur, tu sens un enfant que Dieu utilises tellement. Il dort seulement dans la présence de Dieu.

#Regards_Meurtriers !    Où les histoires vivent. Découvrez maintenant