Mon Oméga T3 : Troisième génération [Terminée]

XII : Luc l'Oméga

PDV Luc
Meredith m'a défloré. Je ne pensais pas que ça pouvait être aussi bon de sentir quelqu'un bouger en soi. Et je ne parle même pas des orgasmes qu'elle m'a donnés. C'était totalement différent de la jouissance dans un Oméga. Certes, mon nœud a aussi gonflé, et j'ai éjaculé, mais j'ai bien senti que les deuxième et troisième orgasmes venaient d'une stimulation interne. Et c'est ça qui change tout. Je crois même que j'aurai pu jouir sans éjaculer.

J'ai fait le point avec elle après coup. Je suis heureux qu'elle me voie toujours comme un ami, même si ça me laisse un petit goût amer. Mais au moins accepte-t-elle que nous continuions à coucher ensemble, aussi bien comme nous le faisions avant, de façon hétérosexuelle, que elle en Alpha et moi en Oméga. C'est génial, car en plus ça démultiplie les possibilités, les positions... Et j'en ai déjà quelques unes que je veux essayer avec elle.

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Au cours des mois qui suivent la perte de ma virginité, nous couchons ensemble environ deux fois par mois, parfois c'est moi qui la prends, mais je dois admettre que, le plus souvent, je lui demande le contraire. C'est tout nouveau pour moi, et j'ai vraiment envie de connaître un peu mieux mon corps sous ce nouveau jour. Et puis, l'avoir rien qu'à moi, être, dans ces moments-là, le seul dont elle se préoccupe, c'est vraiment extraordinaire. Sans compter qu'elle ne ménage jamais ses efforts, ma jouissance passant toujours en priorité.

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Quand Meredith m'a défloré, je lui ai dit que je savais ce que j'étais depuis un mois... Mais ça faisait bien plus longtemps que je lorgnais sur les Alphas, en me demandant ce que ça pouvait faire d'être possédé par l'un deux. Au final, même si je l'ignorais, cette partie Oméga a toujours été présente. Et depuis que mon amie m'a défloré, cette envie d'appartenir à un Alpha est montée en flèche. Il faut dire que Meredith a tout fait pour que j'y prenne du plaisir, et j'ai plus que mon compte dans ses bras. Mais ça crée en moi un nouveau besoin à satisfaire. Je veux revivre ça, le plaisir de s'offrir, de sentir un autre entrer en soi, de sentir l'autre nous posséder, être celui dont on prend soin... Etre un objet de désir... Et pas seulement dans ses bras. Désolé si je choque, mais j'ai ce plaisir de plaire, celui d'être désiré. Bien sûr, je ne voudrais pas être vu comme un simple morceau de viande, un trou dans lequel un Alpha peut se déverser... Mais être attirant, attirer les regards appréciateurs, provoquer une réaction chez ceux qui me regardent... Tout en restant une personne à part entière, avec ses propres besoins, dont celui d'être respecté.

Et le regard de ma meilleure amie, même s'il correspond à tous mes critères, ne me suffit pas. Pas plus que ses caresses qu'elle retient bien trop à mon goût, malgré les mois qui passent.

Je dois admettre que, depuis que j'ai appris que je suis en partie Oméga – et surtout depuis que je suis prêt à coucher comme un Oméga –, je regarde les Alphas d'un tout autre œil. Et je comprends mieux ce que les Omégas nous trouvent. Les Alphas sont grands, majoritairement beaux, avec une assurance qui ajoute à leur charisme... Alors, oui, ils ne sont pas tous intelligents. Pour certains, ils sont même là uniquement parce qu'ils sont Alphas, et peuvent donc toujours prétendre à mieux que les Omégas, malgré l'évolution des mœurs.

Mais ça a un avantage indéniable : pas besoin de quitter le campus pour trouver un Alpha qui ne verra pas la différence entre le cul d'un autre Alpha et le mien, alors que le mien se lubrifie comme celui d'un Oméga.

Et, en cette fin d'hiver, j'ai trouvé celui qui me conviendrait de ce point de vue là. Le grand et flamboyant Axel. Assez fin, il affiche un mètre quatre-vingt-cinq de muscles, une longue crinière rouge vif, des yeux d'un vert émeraude, et une véritable petite gueule d'amour... avec un pois chiche à la place du cerveau !