XIX : A La Libération 🍋Partie 2 : Luc 🍋

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PDV Luc
Dans les escaliers menant de l'appartement de mes pères jusqu'au club, je manque à plusieurs reprises de tomber. En fait, j'ai du mal à tenir sur mes jambes. Je suis bien plus épuisé que je ne le pensais.

En me voyant claudiquer vers les portes d'entrée de La Libération, le videur – un nouveau, ça tombe bien, il ne me connaît pas et ne pourra rien dire à mes pères – vient me soutenir en me prenant par le bras.

_ Aux alcôves ? » me demande-t-il directement.

Je hoche la tête. J'ai besoin qu'on m'y emmène, et rapidement. Apparemment, je ne tiens pas une demi-heure complète entre deux vagues de chaleur, même si je ne diffuse pas encore de phéromones. Il fait un signe à son collègue – un nouveau aussi apparemment – et il m'entraîne à travers le club jusqu'au sous sol, bousculant au passage un serveur qui laisse échapper son plateau plein, dont le contenu s'écrase au sol, et il me laisse dans l'un des box avant de repartir en laissant le rideau ouvert, signe ici que l'Oméga installé n'attends plus qu'un Alpha.

Je me mets à gémir en sentant le désir dû aux chaleurs monter en moi à nouveau, et, quelques instants plus tard, je suis déjà trempé. Je commence à retirer mes vêtements, espérant que le prochain Alpha à passer ne tarde plus trop. J'ai vraiment besoin d'être libéré, et pour plus qu'une petite demi-heure. Je veux une vraie libération, comme celle que Meredith m'a offerte...

Je sens les larmes me monter aux yeux en pensant à ma belle Alpha... Si seulement elle avait voulu de moi...


Je me mets sur le coté, afin de pouvoir me masturber tout en laissant mes fesses offertes, et je prie en silence qu'un Alpha arrive bientôt. Mes chaleurs sont déjà douloureuses.

J'entends le rideau être fermé, puis le lit s'abaisse à ma droite et j'ouvre les yeux pour découvrir un bel homme d'une trentaine d'années, grand, avec des cheveux bruns mi-longs et légèrement ondulés, un sourire charmeur aux lèvres qui se dévoile au milieu de sa barbe... Il sort visiblement de la douche, avec les gouttes qui tombent encore de sa crinière épaisse, sa chemise ouverte sur son torse puissant et velu, son pantalon entrouvert sur son boxer, où je peux voir pointer son érection. Et en plus, il sent délicieusement bon.

Je tremble en le regardant s'approcher tout en retirant sa chemise. Je n'ai pas peur, ce sont mes chaleurs qui me rendent ainsi. Je tremble d'impatience. Jamais je n'ai couché avec un homme de sa stature, et encore moins de son âge. Mais l'un comme l'autre me promettent de passer un bon moment. Et normalement, il devrait pouvoir me libérer sans difficulté.

Il pose sa main sur ma cuisse, et mon corps se tend alors que je pousse un gémissement.

_ Tout doux, mon mignon... » me sourit-il en faisant remonter sa main jusqu'à ma hanche.

_ S'il vous plait... » pleure-je.

Son sourire s'étire sous ma supplique, et, d'un geste assez brusque, il me fait basculer sur le ventre avant d'écarter mes cuisses, me tirant un cri de surprise.

_ Tu es déjà prêt, c'est parfait. » l'entends-je gronder en caressant mon anneau de chair, alors que je gémis.

Je vois son bras se tendre et sa main attraper un préservatif parmi ceux à disposition, et, après quelques secondes seulement, il se couche sur moi, me pénétrant du même coup, et je pousse un cri de soulagement et de plaisir. J'ai tellement besoin d'être pris...

Il commence à aller-et-venir en moi en grognant, alors que je ne sais plus si je pleure sous la douleur de mes chaleurs ou si je gémis de plaisir. Il manque un peu de douceur, mais je m'en moque, je veux être libéré, et la douceur n'est pas obligatoire. Je gémis de plus belle en sentant son sexe épais me labourer les reins avec brusquerie.

Mon Oméga T3 : Troisième génération [Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant