PDV Meredith
Ça fait deux mois maintenant, depuis La Libération. Notre première année universitaire s'est achevée, et nous profitons à présent de nos vacances. Quand je pense qu'il y a un an, Luc et moi étions des amis qui collectionnaient les aventures d'un soir avec des Omégas, et maintenant, nous ne sommes plus que nous deux, vivant dans notre petite bulle.Car oui, après notre dispute au club de ses pères, nous avons enfin réussi à nous avouer nos sentiments, chacun comprenant que l'autre pensait ne pas être désiré comme partenaire de vie... En fait, nous avions tellement peur de nous perdre l'un l'autre, que nous nous sommes laissé aveugler, projetant nos craintes sur l'autre, créant une barrière entre nous.
Ce soir-là, quand nous avons réalisé que nos sentiments étaient réciproques, nous sommes tombés l'un dans les bras de l'autre, et nous nous sommes embrassés à en perdre halène. Je l'ai porté contre moi, ses jambes entourant ma taille, et nous sommes remontés jusque chez lui en traversant tout le bar, sous les yeux de tous les clients, y compris des trois hommes qui l'avaient baisé. Je l'aurais volontiers couché directement sur son lit pour lui faire l'amour, mais il a réclamé une douche... Et j'avoue que ça ne me dérangeait pas qu'il se débarrasse de l'odeur de ces types !
Je l'ai attendu dans sa chambre, et, quand il est revenu, il me regardait en baissant les yeux, en rougissant. Pourtant, ce n'était pas la première fois que je le voyais avec une simple serviette sur les hanches. Mais, quand je le lui ai fait remarquer, il a répliqué que ça allait être notre première fois, en tant que couple. Je n'ai rien trouvé à répondre. Alors, j'ai laissé parler mon corps pour moi, et j'ai passé le reste de la nuit, et même du weekend, à lui faire l'amour tout en le libérant de ses chaleurs.
******
Quand nous avons annoncé à nos parents que nous étions ensemble, j'ai bien cru que ma mère allait me tuer sur place, à peine retenue par mon père, pendant que Loïc faisait la liste des façons dont il pouvait me faire disparaître. Lionel, lui, m'a juste adressé un regard qui voulait dire : ''Si tu lui fais du mal, je te tue''. Ça fait vraiment du bien de se sentir soutenue... Pourtant, leur colère à tous s'est estompée, quand nous leur avons indiqué que j'étais la seule Alpha sensible aux phéromones de Luc et que lui seul parvenait à me mettre en rut.
Parallèlement, lorsque nous l'avons annoncé à mes grands-pères, eux ont à peine levé les yeux de leurs assiettes. Je crois qu'ils ont su avant nous.
******
Grand-Père nous a trouvé un appartement plus grand. Selon lui, il n'était pas digne d'un Alpha de se mettre en couple avec un Oméga dans quelque chose d'aussi petit que notre studio. Nos parents ont bien essayé de protester, mais la réussite de l'intégralité de nos partiels a joué en notre faveur, et ils ont cédé. Certes, c'est un peu plus loin du campus, mais nous n'avons plus besoin de cette proximité, puisqu'à présent c'est chez nous et que nous comptons bien rester vivre ici après l'obtention de nos diplômes. Après tout, c'est assez proche du siège des boissons Vital que je dirigerais bientôt, et Luc trouvera facilement un poste d'architecte d'intérieur à proximité.
D'ailleurs, à cet instant, il est en train de me proposer différentes couleurs pour le salon... alors que je n'ai d'yeux que pour ses petites fesses moulées dans son jeans clair.
_ Mer' ? Tu m'écoutes ?
_ Non, Sweety ! » admets-je. « Je suis désolée, mais je ne vois pas la différence que ça fera entre du bleu pétrole et du bleu canard. Pour moi, ce sont tous les deux des bleus foncés !
_ Tu es désespérante. » soupire-t-il, en laissant retomber ses bras qui portaient haut ses échantillons de couleur, accentuant sa délicieuse cambrure.
VOUS LISEZ
Mon Oméga T3 : Troisième génération [Terminée]
Ficção GeralMeredith est une Alpha. Tout comme son ami Luc qu'elle connait depuis toujours. Mais... S'ils étaient destinés à être plus que ça ? Retrouvez tous les principaux personnages des deux premiers tomes pour leur grand final. Image de couverture : "Les a...