Chapitre 28 : Une discussion importante

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Dès que je franchis le seuil de la porte, une odeur alléchante me parvint, une fragrance sucrée et chaleureuse qui enveloppa mes sens et fit grogner mon ventre de plaisir. 

Cette senteur, riche et réconfortante, ne pouvait être que celle d'un gâteau en train de cuire. En m'avançant vers la source de ce délectable arôme, je découvris avec une agréable surprise que Brandon se tenait dans la cuisine, occupé à confectionner un gâteau aux pépites de chocolat. La vue de sa silhouette, affairée, me remplissait d'un bonheur simple.

—          Ça m'a l'air délicieux tout ça, lui lançai-je, impatiente de goûter à son œuvre.

—         J'espère bien ! Répondit-il avec un sourire pétillant, témoin de son enthousiasme. J'ai passé tout l'après-midi, pour concocter ce délice. Au fait, comment s'est déroulée ta séance avec la kiné ?

—         Ça s'est bien passé, merci. En parlant de cela, j'avais justement quelque chose d'important à te dire concernant ma kiné.

—        Oui, bien sûr, dis-le-moi, je t'écoute.

Il y avait dans ma voix une note d'hésitation, et je savais que le sujet que je m'apprêtais à aborder était un peu délicat.

—         Eh bien... C'est un peu délicat comme sujet...

Brandon, flairant ma nervosité, posa son tablier en toile et contourna l'îlot central pour se mettre face à moi. Ses mains se posèrent doucement sur mes épaules, son regard perçant cherchant à apaiser mon angoisse.

 —         Tu t'inquiètes trop... Crois-moi, je te connais suffisamment maintenant pour être certain que tu ne feras pas de mal à quelqu'un intentionnellement.

—         Oui... C'est une affaire qui concerne ma kiné... Enfin, pas directement.

—         Comment ça ?

—         Ça concerne le fils de ma kiné. Il a été arrêté hier soir pour conduite en état d'ivresse et possession de stupéfiants. Laure, ma kiné, a besoin d'un avocat pour l'aider avec cette affaire, mais elle ne peut pas se le permettre, alors j'ai pensé que...

Brandon acquiesça, comprenant rapidement où je voulais en venir.

—         D'accord, j'ai compris. Tu veux que je demande à mon avocat de s'en occuper ?

—         Ça ne te dérange pas ?

—         Pas du tout ! Au contraire, je serai ravi de pouvoir l'aider, affirma-t-il avec un enthousiasme contagieux.

—         Tu ne la connais même pas !

—         Si toi, tu veux l'aider, alors elle doit être quelqu'un de spécial pour toi. Sinon, tu ne ferais pas cela. Tout ce qui t'importe signifie aussi quelque chose pour moi.

À ce moment-là, je n'ai pu m'empêcher de le prendre dans mes bras, enveloppée par un élancement d'amour profond qui m'étonnait. Je levai la tête, croisant son regard, et l'embrassai avec passion, témoignant de ma gratitude.

—         Merci, cela compte vraiment beaucoup pour moi...

—         Ça, je l'aurais deviné. Je commence à bien te connaître maintenant.

—         Ça, ça fait peur !! M'écriai-je, réalisant l'ampleur de sa déclaration.

—         De quoi ? Qu'est-ce que j'ai dit ?

—         Le fait que tu commences à bien me connaître. Je ne sais pas pourquoi, mais cette phrase me fait flipper.

—         Ah bon ? Je suis désolée, si je t'ai fait peur.

Love Business: patron et stagiaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant