Deux semaines s'étaient écoulées depuis que Brandon avait rencontré mes parents.
J'étais emplie d'excitation à l'idée de partir en voyage avec lui, même si mes parents seraient aussi du voyage. Une semaine entière en France s'annonçait, entre moments professionnels et instants volés, juste à deux.
Assise sur mon lit, je préparais mes bagages avec une énergie mêlée de nervosité. Nous devions partir le lendemain matin, et bien sûr, comme à mon habitude, je n'avais toujours pas terminé de faire ma valise. Procrastiner à la dernière minute était une vieille habitude, même si je savais que cela me stressait toujours en fin de compte. J'attrapai une série de vêtements chauds : des pulls épais, un manteau, des écharpes. Bien que je n'aie aucune idée du temps qu'il ferait exactement en France, mieux valait être prudente, surtout en automne. J'empilais soigneusement chaque vêtement dans ma grande valise, la même que j'avais presque oubliée chez moi la dernière fois, avant de la placer dans le hall d'entrée pour ne plus y penser.
Mes parents préparaient aussi leurs affaires dans leur chambre. Cette semaine avait filé à toute vitesse, une course folle où chaque instant semblait s'échapper entre mes doigts. Nous avions dîné dans des restaurants presque tous les soirs et profité des boutiques, accompagnés de ma tante qui avait pris quelques jours de congé pour ne pas laisser mes parents seuls. De mon côté, j'avais travaillé à fond, ces deux dernières semaines, une réalité inévitable dans mon rôle de stagiaire, mais cela ne m'avait pas empêché de savourer les rares moments de détente avec eux.
Brandon m'avait appelé plus tôt dans la journée pour confirmer l'heure du départ : 7 h du matin, bien avant l'aube. Je sentais une montée d'excitation en moi à l'idée de passer une semaine à ses côtés, même si les rendez-vous professionnels occuperaient une partie de notre emploi du temps. Qu'allions-nous faire, en dehors du travail ? Peut-être explorer les boutiques parisiennes, nous prélasser au bord d'une piscine ou simplement profiter de la nourriture délicieuse. J'étais aussi impatiente de retrouver Gwendoline, ma meilleure amie, que je n'avais pas vue depuis plusieurs mois. Elle travaillait dans un bar le soir et passait ses journées dans une médiathèque pour financer ses études de droit. C'était une jeune femme passionnée, persévérante, et cela faisait des années que nous partagions nos rêves et nos secrets. Nous nous connaissions depuis l'école primaire, depuis l'âge de six ans. Je me souvenais encore de nos fous rires, de nos disputes passagères et de nos bêtises d'enfants. L'idée de la revoir me réchauffait le cœur.
Alors que ces souvenirs nostalgiques s'emparaient de moi, je réalisai que des larmes coulaient doucement sur mes joues. Un coup à la porte me fit sursauter.
— Ça va, ma chérie ? Demanda mon père en entrant doucement, l'inquiétude dans la voix.
— Oui, ça va, répondis-je, essuyant rapidement mes larmes.
Il ferma la porte derrière lui et s'assit à côté de moi sur le lit. Son regard tendre cherchait une réponse.
— Qu'est-ce qui se passe, ma puce ? Insista-t-il doucement.
Je secouai la tête, tentant un sourire.
— Rien, papa, je t'assure.
— Je te connais, tu sais que tu peux tout me dire. Je sens quand quelque chose ne va pas.
Je soupirai, consciente que je ne pourrais pas lui cacher mes tourments.
— Gwen me manque, avouai-je finalement.
Mon père sourit doucement.
— Tu vas la revoir dans quelques jours, non ? Ce n'est pas fantastique ?
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Love Business: patron et stagiaire
RomanceBonjour à toutes et à tous, Avant de plonger dans la lecture de mon roman, permettez-moi de me présenter. Je m'appelle Victoire, j'ai 22 ans et je viens de terminer mes études en communication et marketing. Avant d'entrer dans la vie active, je dois...