Le lendemain matin, je me réveillai avec un certain degré d'excitation.
Celui de revoir ENFIN mes parents, après quelques semaines de séparation. Leurs visages me manquaient, et cette journée promettait d'être celle des retrouvailles tant attendues.
Sans perdre une seconde, je me levai précipitamment et me dirigeai vers la salle de bain. Il fallait que je sois impeccable pour leur arrivée. Pendant ce temps, j'entendis à travers la cloison de ma chambre, que tante Suze s'activait déjà dans le salon, terminant avec frénésie le ménage qu'elle avait entrepris la veille.
Après m'être longuement douchée, maquillée puis apprêtée, je décidai de porter une élégante combinaison grise, accompagnée de collants noirs, une longue écharpe noire qui tombait avec grâce sur mes épaules, et mes bottes en cuir préférées. Prête, je rejoignis ma tante qui, à genoux sur le sol, passait l'aspirateur avec énergie.
— Bonjour tante Suze ! Lançai-je joyeusement.
— Bonjour ma puce, bien dormi ? Répondit-elle en me souriant brièvement, sans pour autant interrompre son mouvement régulier avec l'aspirateur.
— Très bien, merci ! Tu veux que je t'aide à finir de ranger ?
— Oh oui, je ne dirais pas non ! J'ai l'impression que cet appartement ne sera jamais vraiment propre, soupira-t-elle, épuisée.
— Tu as fait le ménage toute la nuit ?
— Oh, mon Dieu non ! Répondit-elle, feignant une mine horrifiée. Heureusement !
— Tant mieux ! Bon, je vais chercher le balai pour te donner un coup de main.
Nous passâmes ainsi la matinée à nettoyer chaque recoin de l'appartement. Quand enfin tout était en ordre, la fatigue s'abattit sur nous comme un lourd manteau, et nous nous affalâmes sur le canapé, les muscles endoloris. À peine fermions-nous les yeux que la sonnette retentit brusquement.
Je me levai, intriguée, pour aller voir qui était à la porte.
— Bonjour, voici votre pizza quatre fromages, annonça un jeune livreur avec un sourire courtois, tenant une boîte encore fumante entre les mains.
— Euh... Il doit y avoir une erreur, nous n'avons pas commandé de pizza, répondis-je, un peu confuse.
Le livreur fronça les sourcils en consultant sa tablette.
— Pourtant, c'est bien cette adresse. C'est étrange...
— Peut-être qu'elle est destinée à l'un de nos voisins ? Proposai-je poliment, cherchant une solution.
— Désolé de vous avoir dérangée, dit-il, prêt à repartir, avant que la voix de ma tante ne l'arrête net
— Attendez ! S'écria-t-elle en accourant.
Essoufflée, elle s'approcha de la porte.
— C'est moi qui ai commandé la pizza ! Désolée ma chérie, j'avais complètement oublié de te prévenir. Nous étions si absorbées par le ménage... Vous pourriez patienter un instant, le temps que j'aille chercher de quoi vous régler ? Demanda-t-elle au livreur, un peu embarrassée.
— Bien sûr, pas de problème, répondit-il avec une bienveillance qui me fit sourire.
Ma tante s'éclipsa rapidement pour aller chercher l'argent tandis que je restai seule avec le livreur, sentant une légère gêne s'installer.
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Love Business: patron et stagiaire
РомантикаBonjour à toutes et à tous, Avant de plonger dans la lecture de mon roman, permettez-moi de me présenter. Je m'appelle Victoire, j'ai 22 ans et je viens de terminer mes études en communication et marketing. Avant d'entrer dans la vie active, je dois...