Chapitre 17 : Paris, nous voilà !

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 Ce jour-là, à l'extérieur de l'aéroport, je me retrouvai à patienter sous un ciel dégagé, savourant les rares rayons de soleil qui parvenaient à transpercer la froideur de l'air.

Bien que l'hiver fût encore bien présent, avec une brise glaciale qui mordait la peau, je ne pouvais m'empêcher de retirer mon manteau. La fraîcheur mordante me piquait légèrement, mais c'était un contraste agréable après des heures passées dans les intérieurs chauffés de l'aéroport.

Brandon apparut alors, son visage illuminé par un sourire bienveillant. Il s'approcha doucement, me dévisageant avec une tendresse qui ne cessait de me surprendre.

—         Ça va, ma Vic ? Demanda-t-il d'une voix douce, tout en posant une main sur mon épaule.

Je relevai la tête, lui souriant à mon tour.

—         Oui, je profite du beau temps, répondis-je, tout en sentant l'air frais sur mes joues rougies.

—         Je vois ça, mais tu n'as pas froid ? Ajouta-t-il avec un ton légèrement inquiet.

—         Non, pas vraiment.

Sans dire un mot de plus, il passa son bras autour de mes épaules. Ce geste anodin éveilla en moi un frisson délicieux, une sensation de chaleur inattendue qui se répandit dans tout mon corps. Brandon resserra légèrement son étreinte, comme s'il avait perçu ma réaction, et je me blottis instinctivement contre lui.

—         Où sont mes parents ? Demandai-je en jetant un coup d'œil à l'entrée de l'aéroport.

—         Ils sont aux commodités. Ils ne devraient plus tarder, répondit-il calmement.

—         D'accord, murmurai-je, avant d'ajouter : tu veux aller prendre un café en attendant ?

—         Pourquoi pas ? On peut les prévenir pour qu'ils nous rejoignent là-bas, répondit-il avec son éternelle douceur.

J'attrapai rapidement mon téléphone et envoyai un message à ma mère pour lui indiquer où nous serions. Nous nous dirigeâmes ensuite vers le salon de thé Paul, un petit havre de paix niché au cœur de l'aéroport.

Une fois installés, nous choisîmes une table en terrasse, exposée à la lumière du soleil, bien que le vent froid continuât de souffler. J'entourai ma tasse de café de mes doigts gelés, savourant chaque gorgée de ce breuvage brûlant. La chaleur s'immisçait en moi, me rappelant à quel point ce petit rituel m'avait manqué. Brandon, quant à lui, s'était laissé tenter par un croissant frais et une tartelette aux citrons, surmontée d'une meringue dorée qui semblait fondre sous la chaleur ambiante.

 Brandon, quant à lui, s'était laissé tenter par un croissant frais et une tartelette aux citrons, surmontée d'une meringue dorée qui semblait fondre sous la chaleur ambiante

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Peu de temps après, mes parents nous rejoignirent, portant à leur tour des boissons chaudes et quelques viennoiseries. La conversation s'anima rapidement, et les rires se mêlèrent aux bruits ambiants de l'aéroport. Mes parents étaient particulièrement curieux à l'égard de Brandon, ne manquant pas de lui poser une multitude de questions : d'où il venait, quel âge il avait, et bien sûr, des questions sur sa famille.

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