Cinquante-quatre.

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©️@Preety__Prod.

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«Plus personne te sauvera, mama eh»__

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«Plus personne te sauvera, mama eh»
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Je me levai aussitôt lorsqu'il répliqua le coup reçu.

Cameron contracta davantage la mâchoire en posant deux doigts sous son nez désormais saignant, puis il ria nerveusement.

Cameron - Y'a quoi ? Ta daronne t'as trop mal éduqué pour que t'ailles foutre la merde chez les gens ?

Mon regard alterna l'homme, Dylan, et la silhouette, Cameron.

Je fronçai légèrement les sourcils, par réflexion, en regardant le Dylan.

Une légère tâche de sang se trouvait sur le col de son vêtement, et sa manche.

Dylan répliqua une phrase qui eut le don d'attiser la haine de Cameron. Qui, lui, l'asséna donc de frénétiques coups au visage.

Il tenait fermement le col de son vêtement, et son poing se cognait sans cesse contre le nez, l'œil, la mâchoire de Dylan.

Malgré les cris des passants, il ne s'arrêtait pas. Au point même où il se mit à cogner sa tête contre le mur à proximité.

Tous ces cris m'empêchaient d'entendre ce qu'il lui hurlait au visage en le battant. Mais, je sus déchiffrer une phrase qui m'aurait sûrement parut inaudible.

Il la répétait sans s'arrêter, avec cette intonation, cette colère. Son cœur est meurtri, ne fut-ce qu'en l'entendant, je peux en être certaine.

Mais... son cœur lui appartient toujours, à Rynaysia.

Il continuait de le frapper, en alternant coups au visage et coups contre le mur.

Avec, comme toujours, cette même phrase à la bouche : «C'TOI ?! C'TOI ! AVOUE-LE PUTAIN !»

«TU L'AS VIOLÉE !»

La sécurité ne s'était toujours pas interposée, à ma grande surprise.

Alors, avec je ne sais quel courage, je le fis à leur place.

Je tentai d'établir un certain contact entre nous : toucher son dos.

Je sais que le contact est un sens très développé chez-lui, je compte donc l'utiliser en ma faveur.

«Bébé ya motema». Où les histoires vivent. Découvrez maintenant