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«C'est une fois le puit vide que l'homme se rend compte de la valeur de l'eau» __
B R I T N E Y
Valérie - Veuillez entrer je vous prie.
Pour la je ne sais combientième fois de la journée, ils me retirèrent ces menottes afin que je puisse pénétrer dans le bureau de la psychologue.
Valérie - ...veuillez vous assoir ?
— ...vous êtes quand même têtue, n'est-ce pas ?
Je m'avance pour par la suite tirer la chaise et y poser mes fesses.
Cet uniforme m'encombre, je suis loin d'être à l'aise là.
— Ça doit faire quoi ? Une semaine que je suis là ? Deux ? Je compte même plus le temps, mais depuis qu'on se connaît, même un «bonjour» je ne vous ai pas adressé. Pourquoi insister ainsi... ? Ça ne vous mènera à rien.
Valérie - *sourire* Au contraire, on vient de faire un grand pas à l'instant même : vous parlez. Il suffit de persévérer, et croire. Ainsi vous aurez ce que vous voudrez... croyez-vous ?
— ...ça fait déjà un temps que j'y crois plus.
Valérie - Oh... ne plus croire en quoi ?
Je fronçai légèrement les sourcils en détaillant du regard chaque parcelle de son visage, excepté ses yeux.
...elle est jolie. Elle mérite mieux qu'être psychologue ici.
— Et vous ? Vous croyez ?
Valérie - Vous* êtes le sujet madame Makela, ce n'est pas moi.
Je ne répondis rien par la suite.
Un ample silence en suivi, dont seul les sons de son stylo le coupait.
Jusqu'à ce qu'elle ferme ce dernier, le pose sur son cahier qu'elle ferma par la suite, et qu'elle me regarde.
