Toi et Moi pour l'éternité (Edward et Jacob)

chapitre 7

Pov Jacob

Je ne pouvais pas croire que j'avais baissé ma garde durant un instant, je m'étais promis de ne pas le faire, en même temps, comment résister à son visage magnifique plaidant pour une réponse clair de ma part. Il me semblait curieux de le voir si gentil avec moi, à aucun moment il ne m'avait insulté ou même parlé en utilisant ce ton condescendant que je connaissais si bien.

J'étais inquiet, l'idée que lui et sa famille soit attaqué par cette armée me faisait peur, je ne pouvais pas supporter l'idée qu'il soit blessé ou pire. Je m'étais donc empressé d'aller voir Sam pour lui exposer la situation en plaidant avec lui, je n'avais pas eu beaucoup d'effort à faire, jouant avec sa haine des vampires, l'idée même de pouvoir en tuer quelques uns était pour lui une chance. Ce soir là, nous passions donc des heures à discuter stratégie, même si tant que nous n'en savions pas plus, nous ne pouvions qu'attendre avant de décider quoi faire.

Quelques jours après, je m'inquiétais de ne pas avoir de nouvelle, pour la première fois depuis que je m'étais imprégné, j'avais hâte de recevoir un appel de Bella, j'avais besoin de savoir ce qui allait arriver, si l'armée avait vraiment été créé pour les attaquer eux et si c'était le cas, je voulais également comprendre pourquoi.

Comme chaque nuit après ma patrouille, je me pressais de rentrer chez moi pour essayer de dormir, mais une fois de plus, je me réveillais en sursaut, ce rêve pourtant fut loin d'être désagréable. Au moins, dans mes songes, il m'appartenait, il m'aimait, il me voulait et je dois bien avouer que rêver lui faire l'amour comme une bête sauvage avait l'avantage de soulager un peu mon cœur même si la douleur n'était pas moindre pour autant.

En soupirant, je remarquais que j'étais aussi éveillé dans la réalité qu'en rêve, en secouant légèrement la tête, déçu d'être si pathétique, je glissais ma main sur ma longueur en fermant les yeux, repassant ce que je me souvenais de mon rêve. Je serrais brusquement ma bite avec force en imaginant glisser dans sa bouche glacé, le besoin de le réclamer n'avait jamais été si fort. Mon imprégné m'excitait tellement que quelques coups secs sur ma queue avait suffit pour m'amener à mon apogée. Même si une petite partie de moi était heureux de se sentir un peu soulagé, je ne pouvais pas m'empêcher d'être triste de savoir que mes rêves seraient le seul lieu où il pourrait m'appartenir, je trouvais ça tellement injuste.

Je m'en voulais de constater qu'une partie de moi avait commencé à détester Bella, la pauvre n'y était pour rien, mais elle était la seule à gâcher mon bonheur, elle et son obsession pour le vampirisme, la beauté éternelle, l'idée de ne jamais vieillir... j'étais sur qu'elle ne l'aimait pas vraiment. Comment réagirait-elle si Edward devenait brusquement humain ? Moi j'en serais parfaitement heureux, mais elle, elle le repousserait, sans aucun doute parce que tout ce qu'elle aimait chez lui n'avait rien à voir avec ce qu'il était vraiment, mais plutôt avec ce qu'il représentait. Il était la vie qu'elle voulait, purement et simplement. J'avais appris à connaître Bella durant ses quelques mois de dépression, j'avais vu à quel point elle détestait ce qu'elle était, elle haïssait sa maladresse, ses défauts humain, son manque de perfection, l'idée de vieillir, sa maison et même sa famille n'était pas assez bien pour elle. Bien sur, à cet époque, j'étais trop attaché à elle pour prendre conscience de cela, mais à présent tout semblait si clair.

Si je n'avais pas eu à ce point peur de provoquer la peine de Bella et le suicide de mon imprégné, je ne me serais sans doute pas gêné pour tenter de gagner son cœur, d'ailleurs, même en sachant qu'il ne risquait rien, j'avais trop peur de ce que serait capable de faire Bella, comme courir vers n'importe quel autre vampire pour obtenir ce qu'elle voulait, je savais qu'elle était assez perturbé pour être capable de tout.