Chapitre 3

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♤ MARS ♤

Ma proie me sent derrière elle avant même de me voir. Puis ma sœur me remarque. C'est sans prendre en compte ce qu'elle me dit que j'amène sa copine à l'étage. Quand je pose mes lèvres sur les siennes je ne sais pas à quoi m'attendre. Son corps se moule au mien et sans m'en rendre compte la voilà dans mes bras. Moi qui voulais commencer en douceur, je me retrouve à échanger un baiser torride avec une lionne. Je sais déjà que cette nuit ne me suffira pas. Un sentiment que je ne prends pas le temps d'identifier se glisse en moi mais je le repousse vite. Lorsque je mets fin à notre étreinte, je peux entendre le rire des gars derrière moi. Il faut dire que ce genre de chose ne m'arrive pas souvent, voir même jamais en fait. Je me perds un instant dans ses yeux, d'un vert mystérieux. Puis je la repose à terre et l'emmène à ma suite.

La boite étant une de nos propriété, nous avons accès aux parties réservées aux personnels. Je nous dirige donc vers le bureau qu'utilise le Près quand il vient et prends soin de verrouiller la porte. La belle me regarde l'air perdu.

- Tu es sûr qu'on peut ? me demande-t-elle alors toute timide.

- Pas de soucis chérie.

Et je la reprends contre moi. C'est instinctif, quand elle est loin de moi je ressens un manque. Son regard septique, devient désir quand je fais traîner mes mains le long de son corps. Je prends de nouveau possession de ses lèvres en me penchant. Malgré ses talons, la différence entre nous reste grande, une petite vingtaine de centimètres je dirais. Je la guide jusqu'au bureau d'Orcus, tout en gardant nos bouches jointes. Comme tout à l'heure notre étreinte est enflammée. Sans douceur je la penche sur le bureau et en descendant mes lèvres dans son cou, je dénoue les lacets qui ferment son bustier sur le devant de son corps.

- Attend, me dit-elle haletante. Je ne connais même pas ton nom.

- Appelle moi Mars bébé, comme tout le monde. Et toi ?

- Dans c'est cas-là appelle moi Bellone.

- Donne-moi ton vrai prénom, exigeais-je.

- Dis-moi le tien alors.

- Ça sera Bellone dans ces cas-là.

Personne ne m'appelle par mon prénom, Aaron. Même pas ma sœur. Ce nom me rappel trop de mauvais souvenirs. Quand ma mère nous.... Non, je ne veux pas y penser et surtout ce n'est pas le moment. Comme si elle suivait mes pensées, Bellone attrape mon cuir et le fait glisser de mes épaules. Celui-ci tombe sur le sol dans un bruit mat. Cela n'arrête pas ma belle amante qui relève mon haut noir sur mon torse. Sentir ses doigts à même ma peau me fait frissonner. Je sens ma verge forcer et palpiter contre la toile de mon jean. Avant que j'arrive enfin à délacer son haut, le mien rejoint ma veste sur le sol. Ses doigts griffent mon torse, en passant de mes pectoraux à mes abdos, les contournant comme pour les dessiner. Quand enfin j'envoie son bustier au sol, je reste coi devant sa lingerie. Un déshabillé rouge sombre en dentelle. Cette couleur met en valeur sa peau de porcelaine. Sa peau est douce sous mes doigts, comme du satin. Quand je me penche sur elle, son souffle se fait plus rapide. Ses mains se débattent avec les boutons de mon jean, sans succès. Ma queue, tendue comme jamais, ne lui laisse pas de marge de manœuvres.

Bien à regret, je me redresse pour libérer ma verge douloureuse. La belle Bellone en profite pour s'extraire de son pantalon en cuir qui la moule comme une deuxième peau. Alors qu'elle s'apprête à enlever ses d'escarpins, super sexy soit dit en passant, je l'arrête. Je rêve de la baiser sauvagement, avec ses talons meurtrissant ma chair.

- Garde les, lui dis-je d'une voix tendue rauque par le désir.

Je suis des plus satisfait quand je la vois m'obéir sans rechigner, malgré la lueur de défi qui se mêle à celle du désir dans ses prunelles. Je ne vais pas pouvoir garder mon self contrôle encore longtemps.

- Enlève le reste poupée, lui ordonnais-je.

Et elle le fait. Ses doigts tremblent tant son envie est puissante. Les sous-vêtements ne font aucun bruit en tombant mais cette vision est tellement érotique. La scène se déroute comme au ralenti et je sais déjà que je vais m'en souvenir. J'ai comme le sentiment qu'une fois avec cette nana ne va pas me suffire. Elle est maintenant complètement nue devant moi, sauf ses putains de talons. Je fais disparaître mon boxer en lui sautant dessus. Son rire cristallin résonne dans la pièce et je reste figé comme un con. C'est le plus beau son que je n'ai jamais entendu. Même quand ma sœur rigole à nos conneries, je ne me sens pas comme à cet instant. Je me sens comme un putain de Dieu quand je l'entends rire comme ça.

Bellone me sort de mon état pathétique, et pas du tout de circonstance, en plaquant sa bouche contre la mienne. Elle m'envahit de sa langue, conquérante, collant ses formes généreuses et alléchante contre moi. Je savoure cette étreinte mais en désir plus, tellement plus. Donnant un coup de pied dans ses vêtements groupés sur le sol, les éparpillant dans la pièce. Je la retourne sans ménagement, le buste contre le verre du bureau, son joli petit cul en forme de cœur tendu contre ma queue.

Je passe un doigt le long de sa fente, savoir si elle est prête pour moi, pour me recevoir.

- Tu es tellement mouillée poupée, je lui murmure aux creux de l'oreille. Tu vas encaisser tout ce que je vais te donner. Et crois-moi, le sexe vanille c'est pas mon truc.

D'un coup, je me trouve enfouie en elle, jusqu'à la garde. Elle est tellement serrée ! Tellement chaude ! Le paradis. Je sens ses muscles protestés, palpités autour de moi. Je remue d'abord lentement, ce qui lui arrache des gémissements, puis la prendre frénétiquement, brutalement. Ses petits bruits se transforment en cris. Je ne vais pas durer longtemps à ce rythme-là, mais jamais je ne jouirais avant elle. Je m'en fait la promesse. Je glisse ma main entre le bureau et son ventre et la descend vers son intimité. A peine effleurais je son bouton de plaisir, que je sens ses muscles se fermer sur mon pénis, le compressant comme un boa constrictor. Il ne m'en faut pas plus, je jouis en elle en long jet de sperme chaud. Je suis à deux doigts de m'évanouir tant le plaisir est intense. C'est insensé...

Nous revenons tout juste de redescendre que des coups sont frappés à la porte. Je reconnais la façon de faire d'Ops.

- Mars ! hurle-t-il. On a un soucis magne toi et laisse-moi la brebis que je m'en occupe après !

Ok... lui je vais le tuer. Une colère immense coule dans mes veines. Ma belle Bellone doit avoir entendu Ops aussi car elle cherche ses fringues dans la pièce. Elle est presque totalement habillée quand je me retourne vers elle. Elle est à quatre pattes sur le sol, cherchant son haut visiblement. Cette vision me donne une grande quantité d'idées, que j'aimerais mettre en œuvre de suite.

- Tu n'aurais pas vu mon bustier ? me demande-t-elle toujours sur le sol. Je ne le trouve pas et je dois partir.

- Prend le mien, lui dis-je en tendant mon haut sans que je sache pourquoi.

Je me rhabille à mon tour. Il va être un peu long pour elle mais de la savoir avec mon haut me fait bander de fou. Malheureusement pour moi je n'ai pas le temps de la goûter à nouveau, mais je ne suis pas prêt à la laisser partir. Je mets mon cuir a même ma peau, regarde si Bellone est présentable et ouvre la porte.

- DANTE ! hurlais-je.

- Oui mec? me demande ce dernier en arrivant en courant.

- Tu ramènes Proserpine et Bellone au MC. lui dis-je avant de me retourner vers la belle femme et l'embrasser. Tu m'attends là-bas. Je n'en ai pas fini avec toi, cette nuit tu es mienne.

- MARS ! hurle Ops. Les Diablo !

C'est plein de regret que je quitte le bureau, pensant à cette belle nana que je vais goûter toute la nuit. 

Pluton's Sons - MarsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant