Alors qu'elle commence sa vie dans une nouvelle suite au divorce de ses parents, Eleanore rencontre Alexandra. Sa colocataire qui devient au fil des jours une amies très précieuse.
Mars est entré dans le club il y a maintenant quatre ans, a ses dix...
Quatres jours. Quatres bâtonnets sur le mur. Comme une bagnard je compte les jours depuis mon enlèvement. Je ne sais pas combien de temps je vais tenir. Depuis quatres jours, je ne mange plus, je bois plus, ne dors plus. Mon homme, mon beau guerrier est mort pour me protéger. Sans lui la vie n'a pas de saveur.
Pour ne pas sombrer dans la démence, je me remémore les moments, trop court, que j'ai pu vivre avec l'homme qui a su prendre mon cœur. Un regard de lui et je suis tombée dans ses filets, même si j'ai voulu résister, de toutes mes forces, rien n'y a fait. Dès que mes yeux se ferment, ses traits se dessinent sous mes paupières, je peux encore sentir la douceur de ses lèvres sur les miennes, la caresse de ses doigts sur ma peau. Je peux encore entendre sa voix, murmurant des mots doux à mon oreille, ou encore son souffle chaud si ma nuque.
Depuis que je suis arrivée ici, il y a deux ou trois jours, je me suis enfermée dans une sorte de cave à plafond rond. La pièce est éclairée par une petite ampoule nue au plafond, dont les câbles dénudés semblent pouvoir céder à tout moment, et une petite fenêtre calfeutrée par d'anciens journaux. Au milieu de cette pièce se dresse une poutre, qui doit servir de maintient pour les fondations. Dans un coin, caché par un paravent japonais plus très jeune, se trouve un robinet pour me permettre de faire ma toilette et un wc d'une propriété plus que douteuse. Je suis maintenue au poteau par une chaine à la cheville. Le seul objet de confort que je dispose est un matelas, plutôt épais, posé à même le sol.
Mes repas dont apporté par une femme de mon âge, blonde aussi mais plus menu que moi. Sans ses airs de junkie, elle me ressemblerais presque. Quand elle vient, elle ne me regarde jamais dans les yeux, elle pose mon repas sur le sol à côté du matelas et disparaît presque en courant. Je n'ai mis fourchette, ni couteaux, ni même de cuillère. Je suis obligée de manger avec les doigts. Enfin manger je joue plutôt avec la bouillie qu'elle m'amène.
Aujourd'hui, contrairement aux autres jours, ce n'est pas la jeune femme qui vient me voir mais bien mon kidnappeur Connor O'Brian.
- J'ai appris que tu ne mangeais pas, me dit-il en me caressant la joue du doigt. Tu sais bébé, ce n'est pas bien de te laisser mourir de faim comme ça.
Je me dégage rapidement de sa caresse, celle ci me souille. Je ne veux que le souvenir de mon Aaron sur ma peau. Cependant l'enfoiré ne semble pas du même avis et agrippe mon visage avec force. Il approche son visage du mien, je peux sentir son souffle et dois empêcher le haut de cœur qui me tord le ventre.
- Je dois dire que je ne pensais que le vieux Président me disait vrai quand il m'a dit où enfin trouver celle qui est mienne, se vante t-il. J'ai dû me retenir plus d'une fois de venir te chercher dans ce petit loft. Savoir qu'un autre m'a pris ce qui me reviens me rend fou. Mais je vais y remédier, surtout que maintenant qu'il est mort, plus personne ne va venir nous déranger.
Il caresse mes lèvres du pouce, une lueur lubrique dans le regard.
- Je pense que je vais commencer par te prendre par ici. Tes lèvres, chérie, sont une fantasme pour tout homme.
- Fait ça et je te mord.
Je ne sais pas si je dois être surprise ou effrayée quand Connor éclate de rire. L'éclat dans ses yeux quand il le reposent sur moi répond à ma question muette, ainsi que la gifle qu'il me met. Ce con me fait tomber à la renverse sur le matelas et m'a ouvert la lèvre. Il vient se mettre à cheval sur moi, les hanche au niveau de mes épaules. Sous mes yeux écarquillés il descend la fermeture éclair de son jean et sort sa queue bandée.
- Mord moi sale chienne et je te fais tourner à tous mes hommes, me dit-il menaçant.
Sans attendre ma réponse, il avance les hanches. Son pénis vient buter contre mes lèvres closes. Ca ne l'arrête pas. Il pince mes joues fortement mais je résiste malgré la douleur de sa poigne et les larmes qui me montent aux yeux. Sauf que ce connard est plus têtu que je ne le pensais. Sa poigne se raffermit encore plus sur mon visage, ne me laissant pas d'autres choix que d'ouvrir la bouche. Connor en profite alors pour glisser sa queue dedans. J'ai son goût d'excitation sur la langue, je sens mon ventre se tordre de plus en plus mais je ne peux plus rien faire. Il agrippe mes cheveux sans douceur, utilisation sa poigne pour bouger ma tête. Les larmes que je retenais déjà, tant bien que mal, coulent à présent sans s'arrêter sur mes joues.
Je ne supporte pas de le sentir sur ma langue, en moi. Mes pensées dérives vers le dernier homme que j'ai sucé, Aaron.
Je suis allongée sur le ventre à côté de mon homme, la nuit fait doucement place au jour. Nous avons passé la soirée à regarder des films, lumière tamisée et a faire l'amour. Je devrais être rassasié mais ce n'est pourtant pas le cas. J'aime le voir si détendu à mes côtés. Il paraît plus jeune quand il dort. Tous les soucis qui semblent le marquer en temps normal, ne sont plus. Il est allongé sur le ventre. Les muscles de son dos sont bien present. Je peux voir le tatouage qui s'étend sur son dos entier. Il s'agit de Pluton sur son trône, maître des enfers, avec son fidèle Cerbère à ses côtés. Je n'ai jamaisvu un tatouage aussi beau, aussi fort. Il me semble presque animé de sa propre volonté. Je dessine les contours du bout du doigt, hypnotisé. Tant de beauté, de douleur, de frayeur, dans un seul et même dessin. Je sais que c'est l'emblème du MC, il me l'a expliqué.
Sous mes caresses, mon homme s'agite, soupire et se tourne, toujours endormi. Le drap glisse de son corps et le dévoile totalement dans sa glorieuse nudité. Son sexe, dressé et gonflé, tressaute. Sans que je m'en rende compte, mes doigts dessinent ses tablettes de chocolats, avant dedescendre vers l'objet de mes convoitises. Son pénis est doux sous mes doigts. J'étale la perle de liquide sur son gland. Un soupire s'échappe des lèvresà peine ouverte de mon amant. Je souris et me penche sur lui. Doucement, je laisse glisser la pointe de ma langue de la base de son sexe et son extrémité, et inversement. Sous mes doigts, les muscles de son ventre se contractent. Finalement je le prends en bouche, contente d'entendre son grognement de plaisir. Ses hanches, comme si elle étaient sur ressort, se mettentà se mouvoir.
- Bébé, me dit-il avec une voix rauque de désir, c'est tellement bon.
Je souris comme je le peux, tout en le prenant aussi loin que possible. Mes mouvements deviennent plus erratiques, mes mains viennent lui caresser les bourses. Je vois ses mains agripper les draps à côté de son corps, si fortement que ces derniers craquent. Je cherche ses yeux, mais il a rejeté sa tête en arrière tant le plaisir est grand.
- Bébé, je vais...
Avant même de pouvoir finir sa phrase, je le sens se déverser dans ma bouche, en long jet chaud et puissant. Je l'avale jusqu'au la dernière goutte. Je n'ai jamais été friande de ce genre de gâterie mais avec lui tout prend une autre dimension, plus intense, plus passionnée.
- Avale tout chérie, me dit Connor en se déversant dans ma bouche, me ramenant au présent, dans cette cave, avec cet homme.
Je suis de retour dans le présent. Ce present que je hais tant, ce present où mon cœur est mort ainsi que mon âme. Je suis souillé, Connor vient de prendre une partie de moi. Une autre partie de moi.
- La prochaine fois, sale chienne, c'est ta chatte que je prendrais. J'ai hâte. Je sens que je vais aimer te baiser tellement fort, brutalement, à te faire saigner.
Intérieurement, je prie pour mourir avant que ce jour arrive. Je prie pour le rejoindre dans notre paradis.
***** Voici l'image qui a servit de modèle pour le logo du MC et donc le tatouage au dos de Mars. Merci MelGato 🥰🥰
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