Pluton's Sons - Mars

Chapitre 6

¤ ELEANORE ¤

Je ne m'y attendais absolument pas. Qu'est-ce que Mars faisait dans ce bar ? Est-il le gérant? Apres tout il a assez d'autorité pour me donner le poste comme ça. Je sais que j'aurais dû dire quelque chose, ne serait-ce qu'un merci mais je n'ai pas pu. Ce mec est un concentré de testostérone, de tentation. C'était trop pour moi et ma culotte. Celle ci a d'ailleurs pris feu rien qu'en étendant sa voix. Alors j'ai fuis, tout simplement. je ne pouvais pas rester avec lui sans lui sauter dessus pour qu'il me baise comme cette fois dans le bureau. 

Je me dirige donc vers la bibliothèque pour travailler un peu mes cours et surtout essayer de ne pas penser à lui. Mais je n'ai pas l'occasion de l'atteindre qu'une main me retient, avec force, par le coude. Forcement, je pense à lui. C'est même pire, j'espère que c'est lui. Mais non, ce n'est que Wesley, non ex. Je suis restée avec lui en tout un mois, et encore, avant de découvrir qu'il me trompait a tour de bras lors de chaque soirée. L'enfoiré a osé me mettre la responsabilité de son infidélité sur le dos. Selon lui, je ne m'occupais pas assez de lui, il n'a eu de cesse de se sentir délaisser et est donc allé se réconforter dans les cuisses des premières pouffiasses venues. J'ai coupé les ponts il y a maintenant deux mois. Et depuis, il y a eu Mars... Avec lui, je remets en question ma relation avec Wes. Je ne sais pas ce que j'ai pu lui trouver, surtout quand mon esprit est plein d'image d'un Dieu de la guerre, haut de deux mètres de muscle. 

- Bichette, me dit-il, tu me manques. 

- Hmm hmm... lui dis-je en me délogeant de sa poigne. 

- Je suis prêt à te reprendre, je sais que je te manque. 

Sa suffisance a le don de ma taper sur les nerfs. Je ne sais pas ce qui me retiens de le gifler. A bien y réfléchir, rien ne me retiens. Je prends donc mon élan et ma paume rencontre férocement sa joue, pour mon plus grand bonheur. Sous la force du coup, je vois sa tête tourner. Je le vois serrer les poings sous le coup de la colère mais n'ai pas le temps d'en voir plus. Je sens des mains se poser sur mes hanches, me retourner et une bouche se poser sans tendresse sur mes lèvres. Je sens l'odeur de Mars, reconnais la douceur de ses lèvres. Ce que c'est bon ! Comme le mois dernier, il n'est pas tendre mais je ne m'en plains pas. Mes mains sont serrer sur son cuir, mais ça ne semble pas lui déplaire. Je tente de retenir mes gémissements mais rien n'y fait, ils s'échappent de mes lèvres. Je me souviens de ce que cet adonis sait faire et comment il a su manier mon corps. Je suis bouillante, tremblante de désir pour cet homme. Il m'en faut plus. Mars a allumé en moi un incendie de désir et je sais que lui seul peut l'éteindre. Je suis obligée de quitter ses lèvres pour me retourner vers Wes quand ce dernier prononce mon prénom. Je suis ravie de voir que Mars ne me lâche pas les hanches, et ne résiste pas à m'appuyer sur lui. 

- Je crois que tout a été dit Wes, dis-je. Ça fait deux mois que je ne veux plus entendre parler de toi et c'est pas maintenant que ça va changer.

- Tu ne me présente pas? me demande t-il orgueilleux. 

- Ce n'est pas la peine, tu allais partir. Comme tu peux le voir, j'ai des choses beaucoup plus agréable à faire que de te parler. 

- Tu penses que pour lui tu es plus qu'une meuf a baiser? me dit-il plein de rage. Tu te trompes, il te laisseras une fois qu'il aura fini de te baiser. 

- Du moment qu'il me fait jouir et de préférence plusieurs fois, je ne suis pas contre. C'est toujours mieux que ce que tu essayais de me faire. Viens bébé, dis-je en me tournant vers Mars, nous avons beaucoup d'orgasme a atteindre. 

Je vois dans les yeux de la montagne de muscle devant moi à la fois de l'amusement, de la colère mais surtout du désir. Je ne sais pas pourquoi j'ai dit ça à Wes, mais putain ce que ça fait du bien de lui faire fermer sa grande gueule.