13. 🌬

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- T'es lourd... je marmonne, en essayant de pousser Enaël. Cette andouille me tenait dans ses bras, comme à chaque fois qu'on dort ensemble, mais il a tourné et s'est couché sur moi. Et il est lourd ! Aller, bouge tes fesses ! Réveille toi !

Comme il ne bouge pas, je soupire, mais me mets vite à sourire. J'ai une idée. J'attrape sa tête avec ma main droite, et la tourne pour être en face de sa joue. Je m'approche lentement de son oreille... Avant de souffler un grand coup dedans.

Il sursaute et pousse un cri, tandis que je pars en fou rire. Sa tête... Elle est si drôle...

- Mais t'es fou ?! s'énerve t-il. Ça tourne pas rond là haut ou quoi ?!

Je rigole encore plus, et mon rire doit être contagieux, car il finit par se mettre à sourire.

- T'es chiant, tu sais, me dit-il.

Voyant que je n'arrive pas à arrêter de rire, il se met à me chatouiller.

- Tiens, c'est ma vengeance ! s'écrie t-il.

Je rigole encore, en essayant de le repousser. Mais il a beaucoup plus de force que moi. Face à lui, je n'ai aucune chance. Je ne fais pas le poids.

Il finit par s'arrêter, pour me laisser respirer. Quand je me calme, je le regarde, et on se sourit tout les deux.

- J'adore te voir comme ça, me confie t-il.

- Comment ? En train de crever ? je lui demande, sarcastiquement.

- Non, en train de rire. En train de sourire. Heureux.

Il me sourit encore plus chaleureusement, et je me mets à rougir. Ça m'énerve, de rougir autant ! Je me sens ridicule.

- Je mentais pas hier, reprend mon brun, tu sais... Je suis vraiment amoureux...

- Je te crois, t'inquiète pas.

Je lui souris, et me remets à rougir quand je me rends compte qu'il est assis à califourchon sur moi. Il semble s'en rendre compte aussi, mais ça n'a pas l'air de le gêner, bien au contraire. Il se met à faire des mouvements de vas et viens avec son bassin.

- Q-Qu'est-ce que tu fais ? je m'étonne.

- T'aimes pas ?

- J-Je sais pas, je bégaie.

Il sourit encore plus, tout en continuant ses mouvements. Il attrape mes mains, et les pose sur ses hanches. Je ne sais pas du tout quoi faire...

- Tu aimes, m'affirme t-il. Mini-Ronald s'est réveillé.

Je ne lui réponds pas. Ce serait trop gênant. C'est quand même logique. Il est assis sur moi, et fais des mouvements de vas et viens. Forcément, je bande.

Il finit par arrêter, et par s'allonger au-dessus de moi. Il m'embrasse, et sa main glisse dans mon boxer. Je me fige, mais avant que je n'ai le temps de le repousser, il la ressort.

- Tu veux pas ? s'inquiète t-il. Je ne te force pas.

Je hoche la tête, et déglutis.

- On va pas plus loin que ça, d'accord ?

- Promis, accepte t-il. Et même si jamais tu veux que j'arrête en plein milieu, tu me le dis, et je m'arrêterai. Ok ?

- D'accord...

Il se rapproche de moi, et relance notre baiser. J'enroule mes bras autour de son cou, tandis que sa main redescend à nouveau jusqu'à mon caleçon. Il le baisse puis attrape mon sexe, et commence à me masturber doucement. Instinctivement, je veux me mordre la lèvre, sauf que je mords la sienne sans faire exprès. Il pousse un léger gémissement, et resserre sa poigne sur mon membre.

Une de mes mains quitte son cou, et part se réfugier dans son caleçon. Je lui baisse un peu et attrape moi aussi son sexe, timidement, et je l'imite.

On continue nos mouvements pendant un petit moment, jusqu'à ce qu'il jouisse. Je ne pensais pas qu'il allait venir en premier. Il a le souffle court, et accélère ses coups de poignets. Je finis par jouir aussi, un peu de temps après lui.

- T'aurais pas dû dormir en tshirt, se moque t-il. Tu veux le garder en souvenir ?

Je roule des yeux, mais il rigole, et reste au-dessus de moi.

- Merci, d'avoir accepté de faire ça avec moi.

- De rien ? je tente.

Il sourit, avant de se coucher à côté de moi.

- Vas y, je te laisse te changer dans la salle de bain. Cette fois, j'essayerai de pas regarder, marmonne t-il.

- Quoi ?!

- Je rigole ! s'exclame t-il en pouffant.

- Mouais. Je crois que je comprends mieux ce que tu faisais derrière la porte la dernière fois.

Il hausse les épaules, toujours en souriant. Berk. On ne regarde pas les gens se changer.

Je file dans la salle de bain, et me dépêche de me déshabiller, avant de me rendre compte que je n'ai pas pris de vêtements de rechange. Mince. Tant pis, je prendrais ceux du boulet.

Je rendre dans la douche et allume l'eau, et je me lave rapidement. J'adore le savon d'Enaël. Il sent la noix de coco. Une fois que je suis propre et sec, j'entrouvre la porte.

- Andouillette, tu peux me prêter des vêtements ? je lui demande.

- Comment tu m'as appelé ?

- Bon, tu me les donnes, ces fringues ?

Il ouvre son armoire, mais reste figé devant pendant un moment, avant de la refermer sans avoir rien pris.

- Non. Tu te rappelles pas ? Tu me dois une journée à poil.

Je rougis, et ouvre grand les yeux. C'est une blague ? Je pensais qu'il avait oublié ça.

- Euh... On peut pas la repousser ?

- C'est ce que j'ai fais, je l'ai repoussé à aujourd'hui. Et puis c'est bon, je viens de te branler, alors t'as pas à être gêné, rajoute t-il. Aller, à poil !

Il retire son caleçon, et le jette sur son lit, avant de venir se planter devant la salle de bain.

- Tu me laisses me doucher Petit cœur ?

Je déglutis, et le laisse entrer dans la salle. Évidement, je me cache les parties génitales. C'est vrai qu'il les a touché, mais il ne les a pas vu. Ça peut paraître bête, mais ça me gêne quand même.

- Ne t'inquiète pas, me dit-il, je ne vais pas te toucher. Mais tu vas voir, c'est bien des fois, de passer des journées nus. J'aime bien faire ça moi.

- Bah t'es bizarre.

- T'en doutais ? me dit-il en riant.

Et si on s'aimait [BXB]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant